FORMULE STROPHIQUE : 2 strophes unissonans de 8 vers et une tornade de 4 vers. La strophe se décompose en :
a10 b10 b10 a10 c’10 c’10 d10 d10
Coulet a déterminé plus exactement la formule métrique de cette pièce, “deux coblas crotz-caudadas et la tornada” (p. 64). Mais, en même temps, il n’a noté qu’un élément de sa structure métrique et il vaut mieux suivre la formule de Frank (I, 115, 577, 102). Cette formule, comme l’a indiqué Coulet (p. 64), est fréquemment employée. Aux pièces faites sur la même structure et qu’avait données Coulet, il convient d’ajouter les suivantes : Alaisina Yselda, 1 ; Bertran Carbonel, 84 ; Blacasset, 10a ; Lantelm, 2 ; Cerveri, 81 ; Simon Doria, 4 ; finalement, un poème anonyme, 461, 14. Selon Frank, la pièce de Peire Vidal, 50, ne suit pas cette formule : les rimes sont différentes, au contraire de ce qu’avait noté Coulet (cf. Frank, I, 116, 577, 114 — en, i, ansa, e : et en plus, l’édition d’Anglade, Les Poèmes de Peire Vidal (Classiques français du Moyen Âge, Paris, 1913), p. 33). Remarquons que dans la réponse de Blacasset à cette pièce (cf. Appendice I), il s’est servi à dessein de la même formule métrique que Guilhem.
BASE ET ORTOGRAPHE : F.