Ricketts, Peter T. Les poésies de Guilhem de Montanhagol, troubadour provençal du XIIIe siècle. Toronto: Pontifical Institute of Mediaeval Studies, 1964.
225,014=437,030- Guilhem de Montanhagol
FORMULE STROPHIQUE : 6 strophes unissonans de 12 vers et deux tornades de 6 vers chacune. La strophe se décompose en :
a7 a7 a7 b’6 a7 b’6 c7 c7 c7 b’6 c7 b’6
Coulet fait remarquer que la formule en est curieuse. En effet, à la suite de Maus (p. 98, 56), Frank (I, 13) n’en avait pas trouvé d’autres exemples. Très justement, Coulet a voulu y relever deux strophes de 6 vers chacune :
1re partie : a7 a7 a7 b’6 a7 b’6
2e partie : c7 c7 c7 b’6 c7 b’6
où l’unité est marquée par le même mètre (6) et la même rime (b’) au quatrième et au sixième vers de chaque strophe. Il convient de relever l’erreur de Coulet, en bas de la page 171 : “les vers 10 et 12 qui reproduisent le mètre et la rime des vers (2 et 4) [il faut lire : 4 et 6] correspondants de la première demi-strophe.”
