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Ricketts, Peter T. Les poésies de Guilhem de Montanhagol, troubadour provençal du XIIIe siècle. Toronto: Pontifical Institute of Mediaeval Studies, 1964.

225,013- Guilhem de Montanhagol

 

FORMULE STROPHIQUE : 6 strophes unissonans de 8 vers et une tornade de 4 vers. La strophe se décompose en :

a10 b10 b10 a10 c’10 c’10 d10 d10

Cette pièce présente la même disposition strophique et les mêmes rimes que la pièce II. Cette combinaison et même la disposition strophique de la rime c féminine sont très courantes chez les troubadours. Frank (I, 115, 557) cite 49 pièces qui donnent la même formule. Pour les pièces qui donnent les mêmes rimes, cf. la note à la pièce II.

 

CLASSEMENT. On distingue d’abord trois familles de mss. d’après le nombre des strophes et à l’intérieur de ces familles des différences selon l’ordre dans lequel ils les donnent.

 

1)
C
1
2
3
5
4
6
torn.
 
J
1
2
3
4
5
6
torn.
 
ef
1
2
3
4
6
5
torn.
2)
ER
1
2
3
4
5
torn.
3)
DFIKd
1
2
3
4
5

 

On peut ranger les citations du Breviari d’Amor avec C.

1) C se distingue de J et de ef quant à la reproduction des strophes ; ef aussi se montrent indépendants et donnent un ordre différent. Contrairement à ce qu’avait pensé Coulet (p. 160), il faut ranger e avec f ; c’est à dessein que le scribe avait marqué à la fin de la strophe IV un sigle qui renvoie à la strophe VI qui se trouve en bas du feuillet. Il est difficile de croire que l’écriture de la strophe VI soit différente de celle qui est utilisée dans l’ensemble du poème, puisque cette dernière strophe reproduit les particularités et même jusqu’aux fautes d’orthographe de la première partie. On constate par l’examen des variantes une affinité entre C et f et, d’autre part, entre J et e. Mais il y a des rapports assez étroits entre les quatre mss., ce qui montre bien qu’ils proviennent tous d’un même original.

2) Le groupe ER se distingue de la famille CJef par le nombre des strophes qu’il reproduit. En effet, il reproduit l’ordre de J et il semble y avoir un rapport entre E et Je, et, également, entre Cf et R. On constate donc deux traditions assez voisines.

3) Le troisième groupe DFIKd s’oppose nettement aux deux premiers. A l’intérieur du groupe on peut distinguer, par des variantes particulières, deux sous-groupes, DF et IKd (cf. vv. 5, 11, 21, 23, 26, 27, 29, 35, 40).

 

ORDRE DES STROPHES : J’adopte celui de J, qui est aussi celui des deux familles ER et DFIKd et auquel ne s’opposent que C et ef.

 

BASE ET ORTOGRAPHE : C. Ce ms. donne en général de meilleures leçons que J ; d’ailleurs, ses leçons sont souvent en accord avec celles des autres familles de mss. Cf. aussi, les rapports entre C et R, qui montre par ailleurs une certaine indépendance. L’ordre des strophes ne change pas la qualité des leçons de C.

 

 

 

 

 

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