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Stronski, Stanislaw. Le troubadour Folquet de Marseille. Genève: Slatkine Reprints, 1968

[CdT en procés d'incorporació]

155,022- Folquet de Marseilla

 

II.

(155, 22).

A62c–63a, B 40c–41a, C 3d–4a, D 40a–b, E 1b, F 43–4, G 2c–3a, I 62b–c, K 47, L 125a–b, M 29c–30a, N 54a–c, P 22d–23a, Q 18a–b, R 42d, S 25, U 36a–37a, V 83a–b, W 188c–d, a (ca var. n. 12), c 10a–b, f 49a–b ; se trouve aussi dans : b 2a. — Studj III, 183 n. 173 (A) et cf. 686 n. 76 (B) ; Cod. Estense, 433 (D) ; Blumenl. Chigiana, 17 n. 54 (F) ; Archiv XLIX, 294 (P) ; Cod. Riccard. 36 (Q) ; Archiv XXXV, 386–7 (U) ; Archiv XXXVI, 427 (V) ; Romania XXII, 39 (W) ; Chans. Bern. Amoros, 136 n. 104 (c et var. ca) et Studj VII, 260–1 (c). — Raynouard, Choix III, 149 et cf. MW. I, 328 ; Crescini, Manualetto2, 252–4 (ACR). — Orth. : C.

Ordre des strophes : EQV: I, II, V, III, IV ; IK : I, II, III, V, IV ; f : 1, III, IV, V, II ; C : I, III, II, IV, V. — F : str. III seule : W, mutile, ne contient que les vv. 1–4 et 20–24. Vintercale entre ses 2e et 3e str. (II et V) la str. V : A vos volgra mostrar los mals qu’eu sen de la chanson 155, 1 : Amors, merce ! no moira tan soven dont la structure et les rimes, sans être les mêmes, sont semblables à celles de Tant m’abellis. CR ont une tornada spéciale, tirée, elle aussi de la chanson 155, 1, où, grâce à la structure strophique de cette pièce, elle ne s’accordait pas à la dernière strophe, tandis que sa suite de rimes va très bien pour Tant m’abelis ; R porte cette tornada dans les deux chansons (dans 155, 1 : au v. 2 quen lais, au v. 3 : entendemen d’accord avec C), C ne la donne qu’ici. E porte la 2e tornada une fois ici et une autre dans la chanson 155, 23 : Tant mou de corteza razo malgré les différences de structure et de rimes.

 

Classements des manuscrits:

x (ABDPSGIK) 21 (e sauos), 29 (so sai) ; sans IK (qui est une rédaction x contaminée avec y) et avec E (contaminé avec une rédaction x) : 10 (als) avec N, 21 (qen) avec QF, 37 (per so) avec CM.
b (AB) 22, 29, 37 ; cf. (avec a) 12, 46, 48 et (avec Q) 8, 36.
h (DGPSIK) avec E (cf . sous ce ms.) ; 25 (Ca), 27 (al meu grat) ; 22 (gen) avec QWF, 23 (dous parlar) avec WF(f), 39 (qeus cugei dir mas) avec Qf.
k (IK) 12, 36 ; cf. 29, 33, 37, 40. — Les leçons enumerées sous h prouvent qu’on ne saurait détacher k de ce groupe ; mais IK contaminent avec y : 20 (quels dans CRVf et IK), 22 (partetz dans y, IK et G), 29 (mas groupe CERV et IK), 30 (mes tan dous dans ERVMa du groupe x, Uc du groupe z et IK) ; cf. 37 (mos mals dans RVfa et IK), 40 (en dans RV et IK) ; avec z, la rédaction k ne s’accorde que dans deux leçons insignifiantes : 18 (tant) et 44 (et).
d (DPSG) avec E (cf. sous ce ms.) 14 (si) avec N, 15 (e sans E), 15 (dautra), 28 (al meu sans E) avec Qa ; — DPS (sans G) : 22 (tolez) avec F, 31 (nocaus), 45 (ten manque) avec Ef ; cf. 35 (Qu’) avec CRM.
s (PS) 30 (me sap bo), 47 (tres manque) ; cf. 5, 24 avec Q ; 36, 37, 41–2 avec G ; 48 avec Ef, et 13 et 32 avec EG.
G s’appuie surtout sur une rédactions ; il en a pris toutes les leçons h et d et en outre les leçons qu’il ne partage qu’avec s : 41–42 remplaces par un seul vers, 13 (que mort m’an) avec E, 37 (nos), 36 (e uos) avec U ; la 2e tornada indique que G se sert d’autres rédactions encore : il contient le v. 48 que s ne donne pas, mais, en même temps, il omet le v. 46 pour n’en avoir, comme s, que trois dans chaque tornada ; au v. 22 (partetz) G est d’accord avec y et avec IK.
F évite la faute x au v. 21 ce qui prouve qu’il connaît une source autre que x ; en tout cas, ce ms. fait des emprunts à d avec lequel il partage la leçon du v. 22 (tolez) et dont il a tiré les leçons h : 22 (gen) et 23 (dous parlar).
Q s’appuie sur h (resp. sur d) : 22, 24 (avec s seul), 28 (avec d seul), 69 ; d’autre part il connaîtb : 8 (tirat), 36 (pens) et cf. 17 (Bella) avec B seul ; de h ou de b il pouvait tirer les leçons x au v. 21 (e sauos et qen) ; mais Q ne suit pas toujours x et connaît encore une autre source : 23 et 29 (où il s’entire par une leçon à part).
W se rattache, dans les vv. qu’il rapporte, a h : 22, 23.
z(LUc) 42 (fui dautramor iauzire) ; cf. 13 (cossire) avec Mf, 14 (tant) avec IKMQ, 30 (entier) avec ERVMa et IK, 35 (e vos) avec a ; la rime -ens n’est systematiquement employée sous la forme -en que dans les mss. LUc et V (sauf 4 et 36 dans Uc, 12 et 36 dans V ; LUc ont même ven pour vens de vincit au v. 12) ; cf. (avec N) : 23 (enfolis) avec NRfV, 35 (tem) avec NRfa, 37 (mon mal nous aus) avec NR, 44 (et) avec NIK ; — le v. 30 atteste des relations entre z et les groupes r et k.
u (Uc) 7 (len), 42 (seu), 45 (entier), 47 (autras), 48 (ual non) ; trois rimes -en dans la 2 tornada ; cf. 14, 29, 34 ; — dans la 2 tornada u doit avoir emprunté à une autre rédaction le quatrième vers qui ne paraît pas authentique.
L porte plusieurs corrections de 2e main, sans qu’on puisse determiner leur source 14, 21, 29, 30.
N s’accorde avec z aux vv. 23, 35, 37, 44 ; dans tous ces cas, sauf le dernier qui est peu important, ce n’est pas N seul mais aussi R qui suit z ; ceci n’est pas sans doute une simple coïncidence, car pour d’autres chansons un groupe NR nous est connu ; N suit d au v. 14 (si) et x tout entier, sans doute par d, au v. 10 (als).
y (CER et les mss. VfMa) CER: 29 (car) ; CERV : 29 (nom, et mas avec JK) ; CRVf (s ans E) : 20 (quels) avec IK ; CERVfMa : 22 (partetz) avec IKG ; cf. des graphies aucizo et aucizetz aux vv. 8 et 31 ou sevals v. 29 ; enfin CR (sans E qui a connu d’autres rédactions) donnent une fausse tornada tirée d’une autre chanson de Folquet.
r (ER) 27 (entier), 29 (car sauals) ; 29 (er) avec a, 41 (meils) avec a ; 30 (mes tan dous) avec aVM et les groupes z et IK ; 32 (es) avec Vf et 43 (caraus) avec Vf.
E a donc pour base, ceci est incontestable, une rédaction qui lui est commune avec R, comme c’est le fait pour la plupart des chansons. Mais, en outre, E profite largement d’une rédaction x qu’il est facile de préciser : à côté des leçons où E s’accorde avec x tout entier (10, 21, 37), il y en a où il suit h seul (22, 23, 25, 27, 39), même d seul (15, 45) et enfin s seul (13 et cf. 48), de façon que c’est s qui se démontre avoir été sa source pour toutes les leçons x qu’il a adoptées.
R s’accorde avec N et avec z aux vv. 23, 35, 37 (voy. sous N).
V s’appuie, d’abord, sur R 12 (on), 14 (qieu), 17 (s. s. p.), 24 (partray me) ; cf. 28 (car) avec D, 37 (mos mals) avec afIK, 40 (en) avec IK, 40 (al) ; cf. sous r vv. 32 et 43. V est d’accord avec C au v. 23 (solas) et cf. 18–19 (pluriel) avec Cf. Enfin, au v. 29, la leçon x (so sui) se retrouve dans V ainsi que dans a et elle a été introduite parce que sivals, si l’on ne le rapporte pas à la deuxième partie de ce vers, est incompréhensible.
f connaît plus d’une source Cf se rencontrent aux vv. : 27 (non pogron anc) avec M, et 33 (n. a. d.) ; — Rf aux vv : 2 (inz en mon cor) avec M et 41 (aus) ; cf. aussi sous r les vv. 32 et 43 ; cf. v. 39 (repren) dans (f)R et autres ; — Vf  : 36 (tem ; cf. v. 35) ; — enfin f s’aide d’une rédaction h (23 et 39) ou d (45 : ten manque dans DPSEf), à quoi il faut ajouter que f pouvait connaître toutes ses leçons d simplement par E (cf. v. 48).
M paraît s’appuyer surtout sur C et R : voy. sous f vv. 27 et 2 ; pour CM voy. aussi : 36 (ieus) et cf. 35 (Qu’) et 29 (per so) où des leçons x se retrouvent dans CM et CRM
a repose sur plusieurs rédactions a avec ER : 29 (er), 41 (meils) et c’est aussi par r qu’il peut avoir connu les leçons y aux vv. 22 et 30 ; — l’lnfluence de AB : 12 (recrezens), 48 (car ellas), et cf. 29 (so sai) et 46 (entier).

 

 

 

 

 

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