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Stronski, Stanislaw. Le troubadour Folquet de Marseille. Genève: Slatkine Reprints, 1968
[CdT en procés d'incorporació]
155,002- Folquet de Marseilla
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XX.
(155, 2).
A67d–68a, C 114d–115a, Da 164d–165a, E 8d–9a, I 61c–d, K 46d–47a, N 68c–65a, P 8c–d, R 52c, V 107b–108a, f 72. — Attributions : Folquetz de Marselha (ADaEIKNPf), Falquet de Romans (R et table de C), Arnaut de Maruelh (C), anonyme (V). — Studj III, 200–1, n. 189 (A) ; Archiv XLIX, 72 (P) ; Archiv XXXVI, 445 (V). — Raynouard, Choix III, 151 (d’après R avec C) et cf. MW. I, 329. — Orth.: C.
Ordre des stophes : ADaEIKNPf : I, III, IV, II, V ; CRV : I, III, II, IV, V.
Classements des manuscrits
x (AIKEfDN et P) |
Pne contredit les autres mss. de ce groupe que par un fait : la suite des vv. 12, 13, 14 n’y est pas fausse ; il est difficile de dire si cette faute ait été commise après que P se soit détaché du groupe x, ou bien si, simplement, bien que basé sur une rédaction fautive, ce ms. ait retrouvé la bonne leçon, averti par la suite des rimes ; dans ce dernier cas, qui est bien probable, P se rattacherait à DN par le v. 34. — x–x1 : vv. 12–14 (ordre) sans P, 18 et 38 (2 syll. manquent), 20 (que p. quilh), 27 (2 syll. manquent), 46–7 (leçon avec me répété à la rime) 48 (ab sol) ; 11 (son ben) ; 41 (aquel). |
h (AIKEt) |
v. 48 (dese) et cf. 3 (mi), 30 (ten) avec R. |
i (AIK) |
v. 32 (massail) avec D. |
k (IK) |
vv. 10, 38, 40. |
e (Ef) |
51 (clamera), cf. 21 (fauc) avec C. |
d (DN et, peut-être, P) |
34 (lassabors). |
y (CRV) |
6 (qaissi et ten), 24 (men), 25 (o), 26 (de re) 33 (del et de ; sieus et sos) 42 (uolgues far tant), 44 (ben). |
r (CR) |
vv. 1 (ab), 27 (lor), 39 (nais), 41 (gaug). |
V |
s’inspire de C aux. vv. 1 (d’amor et d’amar), 7 (ferm), 36–7, et de R au vv. : 22 (som pot), 44 (autsors). |
Coïncidences : 5 (CE : benanans p. benamans), 18 (ER : sufrirai p. sofieira), 21 (CEf : fauc p. fas), 31 (CREfP : parla p. paraula), 31 (AIKD : massalh p. mi salh).
Forme(voy. l’Introd.) Le vers 8 de chaque strophe est-il de 6 syllabes (comme dans Maus p. 106) ou bien de 8 ? La branche y donne toujours 8 syllabes ; ceci ne suffit pas à nous convaincre parce qu’il est aisé de voir les mss. y, égarés par les vers courts 6 et 7, ont beaucoup travaillé sur les vers 6–8 de chaque strophe. La branche x donne bien 6 syllabes pour ce vers dans les strophes I, III, IV (A aussi dans II) et ses leçons iraient très bien. Mais dans les strophes II (sauf A) et V tous les mss. des deux branches sont d’accord pour donner 8 syllabes et aucune correction, surtout dans la str. V, n’y paraît possible. Il faut donc conclure à 8 syllabes. La tendance de la branche x est claire : elle a voulu, après les deux vers courts, abréger aussi le troisième ayant la même rime, comme elle a d’ailleurs fait des efforts, au v. 18, pour conformer le vers 5-syllabique au précédent qui n’a que trois syllabes ; mais elle a été impuissante en présence de la str. V où rien ne se prétait à être supprimé. Il est d’ailleurs naturel que ce vers ait 8 syllabes : nous aboutissons ainsi à une formule octosyllabique avec un vers de 8 syllabes décomposé en deux de 3 et de 5 syllabes ; les vv. 17, 46–7, et peut-être 6, ont des leçons incertaines.
Ordre des strophes : Chaque branche en donne unàa elle ; j’en adopte un troisième ; je crois que les mss. ont mis la str. III après la str. I parce que le premier vers de celle-là (so que·s cove) s’attachait, au premier coup d’oeil, admirablement au dernier vers de celle-ci (qu’o fasso·l lial) ; cependant, notre str. II (folhs) ne peut suivre, logiquement, aucune strophe sauf la première ; de même la str. V ne peut suivre que notre str. IV.
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