Anglade, Joseph. Les poésies de Peire Vidal. Paris: Librairie ancienne Honoré Champion, 1913
097,003 = 353,002- Blacatz
Cette tenson n'est attribuée à Peire Vidal que par le ms. D. Soltau (Zeitschrift für rom. Phil., XXIII, 206) se fondant sur le fait que P. Vidal était fils d'un pelletier (pelissier), qu'il avait peut-être exercé lui-même ce métier, et que les allusions aux supplices infligés aux voleurs se rapportent peut-être à la légende d'après laquelle Peire Vidal eut la langue coupée, attribue lui aussi cette pièce à notre troubadour. Il y a là assez de vraisemblance, mais pas de certitude absolue. Nous donnons le texte d'après Appel, Prov. Chrest. 3e éd., avec quelques changements dans l'orthographe.