Anglade, Joseph. Les poésies de Peire Vidal. Paris: Librairie ancienne Honoré Champion, 1913
461,197- Anònim
Cette pièce, peu intéressante d'ailleurs et assez obscure, ne se trouve que dans le ms. W (B. nat. f. fr. 841), qui comprend des poésies françaises et quelques chansons provençales. Elle paraît pouvoir être attribuée à Peire Vidal pour les raisons suivantes, qui ont déjà été invoquées par MM. Jeanroy (Annales du Midi, III, 86) et Appel : 1º elle a pour suscription : Li sons derves de l'homen sauvage, ce qui peut passer pour une allusion au caractère quelque peu « sauvage » de Peire Vidal ; 2º elle est suivie d'une pièce, E re non ve luisir soleill, qui est de Bernard de Ventadour, mais que le ms. attribue à Peire Vidal ; 3º on trouve au v. 21 le nom de Drogoman (ms. drughemant) que Peiren Vidal emploie (nos XIV et XX) pour désigner un de ses protecteurs. Nous reproduisons le texte d'après Appel, Provenzalische Inedita, p. 329, en uniformisant la graphie, très défectueuse dans le manuscrit.