Il ressort de l’examen de W. P. Shepard, The Oxford Provençal Chansonnier, Princeton et Paris 1927, XIV-XIX, que P copie S directement ou, plus probablement, que P et S copient le même original, le second beaucoup plus soigneusement que le premier. Selon cet auteur, d’une façon générale, on ne peut établir aucune connexion nette entre S (qui, pour Pillet, date de la fin du XIIIº siècle) et c (XVº siècle). Après Gröber, Avalle insère pourtant c dans un groupe PSUc (La Letteratura medievale in lingua d’oc nella sua tradizione manoscritta, Turin 1961, 120). Frank, Répertoire I, XVIII, n. 3, joint c au seul U. Dans ces conditions, nous suivons le texte de S, très voisin au demeurant de ceux de P et c.
Chanson de cinq coblas singulars de neuf vers. Le dernier vers, de quatre syllabes, identique pour toutes les strophes, fournit également l’ouverture de chacune ; dans cette position, il compte également pour quatre syllabes, que le mot dompna soit ou non suivi d’une voyelle devant laquelle il s’élide (ce qui n’advient que dans la strophe II).
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V. I. Frank, Rép. Métr. type 13, nº 3. Il n’existe sur la même structure, mais avec des rimes différentes, que des coblas échangées entre Bertran Folco d’Avignon et Gui de Cavaillon.