V

 

Maus, nº 146; aabbca (7 syll.) (unicum), rimes féminines unissonants ; 9 strophes et une tornade de 2 vers.

Les manuscrits sont tous de la même famille et diffèrent peu ; cependant a contient le vers 52, qui manque dans les trois autres ; il provient d'une source différente.

Ce « vers » ne donne pas l'indication habituelle de la saison ; c'est une satire contre la fausse amitié, contre les dames trompeuses et sans vergogne, contre les mariés qui se trompent mutuellement malgré la jalousie et les précautions des maris ; le poète constate l'inutilité de ses sermons pour maintenir Prouesse, qui n'est plus engendrée par Joven (père) et par Amour (mère) et qui est avilie par les puissants du jour, ducs, rois et empereurs.

Le sens de la tornade nous reste obscur.

Graphie de A.