IX
Ordre des strophes dans AIK : 1, 2, 4, 3, 6, 5, 7 moins le dernier vers, 8 et 9 manquent.
Maus, nº 120; a a b b (10 syll.), rimes féminines unissonants ; 9 strophes.
Cette pièce, dit M. P. Meyer (loc. cit., p. 125), « est une sorte de lamentation, comme Marcabrun en a fait plusieurs, sur la décadence de Prouesse et de Valeur, de toutes les qualités qui aux yeux d'un troubadour constituaient la perfection ». Elle se termine, dans les strophes qui se trouvent seulement dans E, par un éloge du comte de Poitiers et de sire Alphonse (de Toulouse). Marcabru adresse un appel non déguisé à la générosité de celui-ci et lui déclare nettement que, s'il est éconduit, il s'adressera à un autre Alphonse « de bonne race » (Alphonse de Léon). L'identification de ces divers personnages a été établie pour la première fois par M. P. Meyer, qui conclut en disant que « cette pièce, bien loin d'être l'œuvre de la vieillesse de Marcabrun, est au contraire la plus ancienne de celles qu'on peut dater ». Elle serait antérieure à l'année 1135.
Graphie de E.