XI

 

Str. 3 et 4 manquent en C.

Maus, n° 601; a b b a c d e d (7 syll.), unicum, une seule rime masculine e ; 8 strophes géminées. La deuxième moitié de chaque strophe unissonant. Deux tornades, la première de trois vers et la deuxième de deux (dans M seulement). Les quatre manuscrits qui renferment cette pièce sont très voisins l'un de l'autre. Deux strophes, III et IV, manquent dans C ; M se rapproche de C ; R et a, plus altérés, ont des fautes communes.

C'est une chanson de printemps et une satire contre ceux qui abaissent et persécutent Prouesse, Joie, Jeunesse, contre les puissants du jour et leur avarice. Les maris trouvent aussi leur compte. Marcabru termine en apostrophant Alegret. Il lui reproche ses plates louanges envers celui qui affame sa maisnie (maisonnée), c'est-à-dire le maître de l'Occident, l'empereur Alphonse VIII, roi de Castille, de Léon et de Galice, exalté par Alegret. (Voy. Ann. du Midi, 1907, p. 221.)

Cette pièce et Pos l'iverns d'ogan ont dû être composées à la même époque, après un voyage infructueux de Marcabru en Espagne et postérieurement à Emperaire per vostre pretz.

Graphie de M.