Dejeanne, Jean Marie Lucien. Poésies complètes du troubadour Marcabru. Toulouse: Édouard Privat, 1909.
293,018- Marcabru
XVIII
Maus, nº 50 ; 7a'7a'7a'3b7a'7b (b unissonants). Escoutatz au 4e vers sert de refrain ; cf. Maus, p. 90.
Cette pièce très répandue a dû contribuer à la réputation de misogyne attribuée à Marcabru par les troubadours anciens. Il se peut que, comme les chanteurs de café-concert, rappelé ou bissé, il ait répondu au désir de son auditoire en chantant de nouveaux couplets. II se peut également que des amateurs ou des jongleurs aient brodé sur un thème facile et mordant, en employant la forme de leur modèle. Quoi qu'il en soit, certains couplets n'ont pu être chantés-que dans les tavernes ou les mauvais lieux, bien que la haute société du temps n'eût pas des pudeurs exagérées.
R se rapproche de la famille de A et M de C.
Ordre des strophes :
AIK
13 str.
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
8 bis
IX
X
XI
XII
D
12 str.
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
8 bis
»
IX
X
XI
R
12 str.
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
»
IX
X
XII
XI
C
23 str.
I
II
XV
IV
V
XXIII
IX
VII
»
XII
XIII
XXII
XVI
M
13 str.
I
II
XII
IV
V
»
»
»
»
IX
X
»
XIII
a
16 str.
I
II
XII
XIV
XIII
VI
VII
X
15
IX
IV
»
III
Ordre des strophes qui ne se trouvent pas dans AIKDR rapportées à C :
C
3
6
8
10
11
14
17
18
19
20
21
M
3
7
8
11
a
8
5
La IIe strophe de a ne se trouve que dans ce manuscrit.
La 16e de a ne contient que les deux derniers vers de la strophe 8bis, 15e de a.
