V. 5, floria. Sur les participes floria, jauzia (v. 13), marria (v. 33), et les formes cria (v. 6) et dia (v. 48), voir Introduction, V.
V. 8, en cest temps. Nous comprenons : « au temps d’avril, quand j’étais en France ».
V. 9, consi·m. I K C donnent la leçon com sim (sin, I) ; O, cum si ; nous écrivons : consi·m.
V. 10, cavalcar. Diez traduit par « Reiterkunst ». — Garnir : « Waffenpracht » (Diez) ; Appel (Lexique) explique par « sich rüsten ».
V. 12, qui...auria : sens fréquent de « si quelqu’un, si on ». — Mestiers : « Beschäftigung » (Levy, Suppl. Wörterbuch, V, p. 260).
V. 13, per els : « grâce à elles (à ces occupations) ».
V. 14, ’n, reprend per els du v. 13. — Jauzia : « geniessen » (Appel) ; on pourrait comprendre : « grâce à elles on fait la joie d’Amour ».
V. 18, non. M. Appel lit no·n ; notre interprétation, plus simple, est tout aussi satisfaisante. — Auzi : nous avons préféré cette leçon de G O Sg T a à auzis = auzitz de C D I K ; R donne auzim.
V. 24, aicel qui... : Dieu, pour qui Bremon est allé lutter en Palestine.
V. 29, lo cor emblar : expression figurée fréquente chez les troubadours ; cf. Raynouard, Lexique Roman, III, 112.
V. 38, o est développé dans le v. 39.
V. 41 ; ce vers est reproduit dans II, v. 4.
V. 42, pogr’ esmendar : cette leçon, conservée par D, a été corrompue dans I K : poguesmendar ; les autres mss présentent la forme de condit. I poiria.
V. 43, chanzos, tu·t n’iras... Cf. un début semblable, dans Elias de Barjols, XIV, vv. 44-45.
V. 47, Di·m a ’N Guillem : ’m est explétif. — Ce texte, conservé par G, a été altéré dans D ( dunan) et I K ( dimon). — Longespia : sur cette forme et ce personnage, voir Introduction, V, et Introduction, VI.
V. 48, qu’el li dia : Nous comprenons : « qu’il lui dise ce qui précède (vv. 45-46) » : en répétant les paroles de Bremon, Guillaume leur donnera plus de poids ; ce vers 48 est complété et précisé par le suivant. M. Appel a adopté le texte de D (li·t dia), qui nous parait moins satisfaisant.
V. 50, Filippe de Monreal. Sur ce personnage, voir Introduction, VI. — La rime exigerait Monrear, mais Bremon en use très librement avec la langue : voir Introduction, V. |