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Schutz, Alexander H. Poésies de Daude de Pradas. Toulouse - Paris: Édouard Privat - Henri Didier, 1933.

124,009- Daude de Pradas

C’est une pièce à coblas doblas et à rim estramp, c’est-à-dire une rime isolée (« que non ha lunha acordansa »). Voici ce que dit à propos de ce genre, M. Jeanroy : « Dans les plus anciens exemples, cette rime se trouve au dernier vers du couplet, et il est naturel d’y voir la tracé d’un ancien refrain. Ce système se combine avec celui des coblas doblas, quand les rimes variables persistent dans deux couplets consécutifs. » (Neuphilologische Mitteilungen, XXVII (1926), p. 143.) Mais la strophe est compliquée par une rime qui aux vers 5 et 6 est  produite par la répétition du même mot. Notre leçon pour le vers 51 se trouve confirmée : on s’attend à la répétition de vaill au sixième vers. Un schéma pareil ne nous semble pas dans le genre de notre troubadour ; il cherche les rimes rares, mais la structure de ses strophes n’a rien de particulier.