3. La forme amors régime direct est attestée ici par la rime. Nous trouvons d'autres cas dans Appel, Prov. Chrest. : 4,41 si iois d'amors, cant es corals. 86,22 et en amors forsa non es ges bona.
9. Le choix entre les deux versions que neis quan et ans on plus est difficile. Nous avons maintenu A, puisque A2 vient à son appui. Dans la version de C etc. le deuxième plus du double comparatif est omis, comme cela arrive souvent en provençal.
16. La position de IK est indéfinissable ici : une syllabe manque, mais il est impossible de dire s'il s'agit de A ou de me. De même pour N, qui avait d'abord écrit a cui fon, qui a été corrigé plus tard en A cui me sui, ce qui fait une syllabe de trop et semble prouver que le copiste connaissait les deux versions (N est contaminé aussi au vers 18). A est appuyé ici par A2 et C ; Qc abandonnent A, mais ils s'en écartent souvent et leur défection est moins importante que l'appui de A2C.
Le participe passé s'accorde ici avec le sujet.
26. La leçon sia de A est impossible à cause de la rime. Si nous avons adopté aia c'est que le chef de file du groupe ADSTGQc n'aurait eu qu'une seule lettre à changer pour arriver à sa leçon fautive. La position de f est curieuse.
34. Le mot merce de la version rejetée pourrait facilement provenir de la lecture de cette même strophe où merce figure à deux reprises.
41. On lit chez C. Stoessel, Die Bilder und Vergleiche der Altprov Lyrik, p. 31 : « Die Farbe (colors) ist ein Bild des wegen seines Glanzes in die Augen Fallenden. So fällt dem Dichter unter allen Schönheiten ganz besonders die glänzende Schönheit seiner Dame in die Augen. »
53. La leçon De vos, qui fait contraste avec d'autr' au vers 55, pourrait être préférée pour cette raison. |
