Notes - Anmerkungen - Notes - Notas - Notes - Note - Nòtas

Dumitrescu, Maria. Poésies du troubadour Aimeric de Belenoi. Paris: Société des Anciens Textes Français, 1935.

009,011- Aimeric de Belenoi

4. pauc durmirs. Les manuscrits ne sont pas d'accord sur ce vers. Sa et a ont la variante que nous avons adoptée, L a nendura, T, ni ira. La leçon de L est très acceptable, mais isolée (cependant Sa et a qui ont une source commune, ne comptent que pour un). Nous avons conservé la leçon de Sa et a, parce que pauc durmirs e velhars semble être une expression toute faite, qu'on rencontre plusieurs fois. Cf. Raynouard, Lexique, III, 74, dormirs, et Kolsen, Sämtliche Lieder des Trob. G. de Bornelh, p. 24, n. 6, v. 16.
 
8. N'Andrieus. Sur les nombreuses allusions au roman perdu, André de France, dans les poésies des troubadours, cf. A. Birch-Hirschfeld, Ueber die den prov. Troubadours... bekannten epischen Stoffe, p. 82 et suiv. et surtout S. Stroński, Elias de Barjols, p. 87-88 (note à IX, 28), où est donnée la bibliographie complète du sujet.
 
10. l'ars. Les dictionnaires n'enregistrent pas ce mot. Raynouard, II, 117 ne donne que la forme arsum ; cependant, dans son IVe tome, p. 489, penedencier, il cite les vers 9-11, et traduit ars par ardeur. Mistral, I, 144, arsi, arse, cite une forme romane ars, arcio.
 
15. e voil mais. M. Appel (Das Leben und die Lieder des Trobadors Peire Rogiers, Berlin, 1882, p. 83) qui n'avait à sa disposition que les manuscrits L (où e manque) et T, a corrigé quall de T en qe voil. Il nous semble que le texte de a est préférable : e relie deux propositions qui dépendent de quar : eu m'aus et [eu] voil mais.
 
19. sos paubres soudadiers. La variante de a, us, n'est pas inadmissible : « je reste ici, un pauvre mercenaire » ; elle semblerait être confirmée par sus de T.
 
23. Qalqe ric joi de s'amor mi don Dieus. Le manuscrit L a Qa qel, que M. Appel a adopté. Le texte de T et a nous semble meilleur : « pourvu que Dieu me donne quelque (= la moindre) joie... ». Sur l'interprétation donnée par M. Appel à ce vers, cf. Chabaneau, compte-rendu sur Das Leben u. die Lieder der Trob. Peire Rogiers, p. 104, note (Revue des langues romanes, XXV, 1884, p. 102-104).
 
27. Qui·n parlava. C'est le texte de a, qui vient confirmer la correction proposée par Chabaneau (loc. cit.), bien avant la découverte de ce manuscrit.
 
31. ni escriur’ en uns breus. Les manuscrits (LTa) ont des leçons difiérentes, à travers lesquelles on aperçoit le texte primitif. Escrir en brieus de L, donne un vers trop court ; a porte escriure nuls breus, T escriure nun b. S'il n'y avait cette variante de T, on serait même tenté de lire escriur' en nuls breus, qui ferait mieux pendant à tostemps no.
 
33-34. Cf. Wechssler, Kulturproblem des Minnesangs, p. 158-159 et 161, où sont réunis plusieurs exemples d'expressions similaires, empruntées aux usages féodaux.
 
30-40. Pour ces vers, nous avons conservé le texte de a, qui est plus logique, et plus conséquent avec ce qui précède. Dans le texte de M. Appel, en breus revient deux fois à la rime, dans deux strophes consécutives.
 
42. lo devinars. C'est la variante de L ; Sa et a ont lur lauzenjars. Peut-être faut-il lire lor devinars.
 
44. ·s van gaban « se vantent ». Sur le sens de anar avec l'infinitif, cf. E. Levy, Guillem Figueira, p. 97, note à VII, 24.
 
47. Pe·ls fals desfaitz. Ni Levy (Petit dict. et S. W.), ni Raynouard, Lexique, ne donnent un substantif ou adjectif dérivé de desfar ; et les différents sens de ce verbe ne conviennent pas ici. Raynouard, citant ce vers, Lexique, II, 307, canineu, traduit fals desfaitz par « faux méfaits ». Faut-il comprendre « mal-faits, infirmes » (en donnant à ce mot un sens préjoratif) ? — Canineus, cf. S. W., I, 199, canineu.
 
48. muou ves autres treus. Nous avons adopté pour ce vers, incompréhensible dans L (le seul manuscrit qui le conserve), la correction proposée par M. Appel.
 
51-52. Nous conservons, pour ces vers, le texte de a, qui, avec l'expression de mépris, non pres un ou, nous semble plus caractéristique que celui de L, avec non presera.
 
53. Francs reis gentils d'Aragon. Selon toute vraisemblance, le roi est Pierre II d'Aragon, qui avait conclu avec la comtesse de Sobiratz un arrangement en vue du mariage de son fils Jacme, avec la fille de la comtesse. (Cf. Tourtoulon, Jacme Ier le Conquérant, I, p. 211-12).
 
57. La comtessa de Sobiraz. Cf. note à XVII, 41.

 

 

 

 

 

 

 

Institut d'Estudis Catalans. Carrer del Carme 47. 08001 Barcelona.
Telèfon +34 932 701 620. Fax +34 932 701 180. informacio@iec.cat - Informació legal

UAI