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Dumitrescu, Maria. Poésies du troubadour Aimeric de Belenoi. Paris: Société des Anciens Textes Français, 1935.

009,010- Aimeric de Belenoi

1. cum partitz d'amor. Sur ce début (par une mention de l'amour, dans une chanson de croisade), cf. Kurt Lewent, Das altprovenzalische Kreuzlied, p. 368.
 
2. mesclatz, participe passé, a ici le sens actif, « celui qui éprouve ». Cf. Diez, III 3, 242-243.
 
3. pietatz, « chagrin, peine ». Cf. Levy, S. W., VI, 314, pietat, 3.
 
5. Que es ... crozatz. Peut-être faudrait-il lire que s'es.
 
16. Le vers est trop court d'une syllabe. Nous avons adopté la correction de M. Stroński.
 
20. Terra-Major. M. Stimming, B. von Born 3, p. 158, note à 4, 15, voit dans ces mots une désignation de la France ; mais c'est de la Terre sainte qu'il s'agit. Cf. Raynouard, Lexique, V, 354, Terramajor et Levy, S. W., VIII, 183, terra.
 
27. Le vers, qui ne se trouve que dans E, a seulement quatre syllabes. Pour les quatre autres qui manquent,  M. Lewent, Das altprov. Kreuzlied, p. 421, écrit n'aia dolor ; mais la lacune est trop grande, pour qu'on ait quelque chance de retrouver la leçon originale.
 
36. e·l corn de·l taulier n'er matz. Cette expression, empruntée au jeu des échecs est employée, au figuré, plusieurs fois dans la poésie provençale. Voir Raynouard, Lexique, IV, 167, mat, où en sont réunis plusieurs exemples.
 
42. ses dutptansa. Faut-il lire murra ses duptansa, « mourra sans crainte, héroïquement », ou prendre ses duptansa dans son sens adverbial, plus fréquent « certainement, sans nul doute » ? Diez (Leben u. Werke 2, p. 450), et M. Lewent, (op. cit., p. 423) sont pour cette dernière interprétation, M. Stroński (Folquet de Marseille, p. 246 (glossaire), doptansa, pour la première.
 
43. Er e·l cel martir coronatz. Le sens est probablement « sera couronné comme martyr » (Cf. Stroński, op. cit., p. 244, glossaire, coronar). Il faut remarquer cependant qu'on pourrait voir dans coronatz une épithète fixe, pour martir. Cf. P. Meyer, Notice de quelques manuscrits de la collection Libri.., p. 535 (Romania, t. XIV, 1885, p. 485-548), dans un passage du Doctrinal de Raimon de Castelnou :
 
Preguon Nostre Senhor per las sieuas beutatz,
Midons Sancta Maria hon es virginitat,
Et angils et archangils e martres coronatz.
 
48. Qu'es coms et er reys appellatz. Sur ce vers, qui rend impossible l'attribution de cette pièce à Aimeric de Belenoi, cf. l'Introduction, “Poésies d’attribution douteuse”. Le coms est Richard Cœur de Lion.

 

 

 

 

 

 

 

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