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Bec, Pierre. Burlesque et obscénité chez les troubadours. Pour une approche du contre-texte médiéval. Paris: Stock, 1984.

172,001- Gausbert Amiel

v. 5-6 : les adverbes lai et çai désignent toujours, respectivement, l'endroit (éloigné) où se trouve la dame, et le lieu d'où le troubadour lui adresse ses prières amoureuses.
 
v. 8 sq. : noter dans cette pièce l'importance de l'adjectif, ric, rica, qui exprime la haute condition sociale de la dame (ou du troubadour).
 
v. 15-16 : vers proverbiaux : cf. esp. Más vale pájaro en mano que buitre volando. (Il vaut mieux un oiselet dans la main que un vautour qui vole.)
 
v. 20-21 : l'allusion à ce chevrier amoureux d'une reine illustre bien la distorsion sociologique et, partant, la « folie » de la fin'amor.
 
v. 24 et 26 : le contraste ici est voulu, entre basseta « de basse condition » (socialement) et génser « la plus noble » (de par ses qualités propres).
 
v. 29-30 : la condition inférieure de la dame n'exclut pas le rituel habituel de la prière et de l'adoration courtoises.

 

 

 

 

 

 

 

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