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Bec, Pierre. Burlesque et obscénité chez les troubadours. Pour une approche du contre-texte médiéval. Paris: Stock, 1984.

192,003- Gui de Cavaillo

v. 10-14 et 24-30 : il faut noter ici l'emploi (extrêmement rare chez les troubadours) du vers de onze syllables, coupé 5 + 6.
 
v. 13 : Lo mantèl li respondèt asi. Cette intervention explicative (probablement du copiste) entre les deux coblas, qui introduit la réponse du manteau, apparaît très rarement dans les manuscrits.
 
v. 15 : manuscrit fos. Nous normalisons en fotz, puisque Gui vouvoie son manteau.
 
v. 24-26 : jeu de mots sur le double sens de porter, qui signifie à la fois « porter un habit » et « soutenir » (le manteau servant de matelas aux ébats des deux amants). Autrement dit, le manteau, plein de malice, refuse de jouer ce dernier rôle mais accepte, un peu plus loin, de jouer celui de couverture (« je voudrais vous tenir, vous et elle, non plus au-dessus mais au-dessous de moi »).
 
v. 29 : Kolsen : bel d'En Gui.

 

 

 

 

 

 

 

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