v. 1 : sui avutz. Confusion d'auxiliaire, possible en ancien occitan comme en occitan moderne (pour ai estat / soi estatz).
v. 5 : rufian « souteneur ». Le nombre des « métiers » malhonnêtes, quoique inférieur aux autres, ne laisse pas cependant d'être significatif (ribaud, pirate, trafiquant, pute, larron, tailleur de bourses, trafiquant de métaux).
v. 28 : ce vers serait-il une allusion au métier réel (médecin) de l'auteur de la pièce ?
v. 45 : cavar « fouiller » ou « repousser » l'argent ?
v. 69-70 : l'intention burlesque, comme à la fin de la pièce, est ici nettement exprimée.
v. 75-78 : le fait de « tailler des bourses » et de conduire des aveugles fait penser au roman picaresque espagnol, notamment au Lazarillo de Tormes.
v. 78 : jeu de mots. Faire paniers, outre son sens concret, signifie aussi « tromper, duper », ce qui pourrait vouloir dire que toute cette kyrielle de métiers les plus divers, exposée par notre troubadour-truand, n'est qu'une série de pures vantardises destinées à amuser la galerie. |