v. 10, 24, 40 et 42 : notable est cette forme hispanisante de suegra (pour sògra), qui apparaît presque partout dans la pièce (à l'exception du vers 14).
v. 29 : Na bèla Pros. Senhal désignant sans doute la femme mariée en faveur de laquelle le troubadour écrivit cette poésie (note Riquer).
v. 32 : Sestairon ; Sisteron (dép. des Alpes-de-Haute-Provence).
v. 34 : Maïstre Jacme : vraisemblablement un jongleur.
v. 36 : la première tornada contient, selon la tradition, l'envoi de la pièce : ici à un jongleur (maïstre Jacme) qui doit en assurer la transmission.
v. 39 : En Farautz : sans doute le mari de Na Bèla Pros.
v. 42-43 : ces deux vers sont étranges. Font-ils allusion à un proverbe ? Quelle connotation péjorative se cache derrière le terme de rata pennada ? Se réfère-t-il à la fois à la belle-mère et à la belle-fille, ou seulement à la belle-mère ? Dans ce cas il faudrait traduire : « Chauve-souris sera dehors la belle-mère, alors que la bru, elle, sera dedans. » |