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Bec, Pierre. Burlesque et obscénité chez les troubadours. Pour une approche du contre-texte médiéval. Paris: Stock, 1984.

401,006=268,001- Raimon Gaucelm de Bezers

v. 5 : culveta « ceinture » (?) : cf. LEVY : Suppl., I, 429. Mais Levy ne donne que cette seule attestation. Cf. aussi braguier, au vers 14, qui a le même sens.
 
v. 7 : falveta : mot de sens douteux : « talent de faire des contes, enjôler » (?) (le mot serait dérivé de faula « fable ») ; cf. Levy, III, 408. Mais rien n'est moins sûr.
 
v. 11 : [l'un] penrai, c'est-à-dire : « Je choisirai l'une des causes que propose votre jeu-parti, en l'occurrence d'être fendu. »
 
v. 13 : budèl « boyau », correction problématique. Le manuscrit a vider, ce qui n'a aucun sens. Il semble bien que le mot ait ici un sens grivois. On a aussi proposé viech « vit ».
 
v. 15 : faisseneta. Lecture difficile (ou seisseneta ?), et sens obscur. Levy (Suppl., III, 428) ne se prononce pas et ne donne que cette seule attestation. Le terme semble dérivé de fais « fardeau, ballot », peut-être de faisson « lange ». J'interprète « petit ballot », ou « petit paquet de langes ». De toute façon, il y a là un diminutif plaisant comme plus loin, au vers 51 (fendedureta « petite fente »).
 
v. 22 : Non cre vos : manuscrit : no creus.
 
v. 28 : bodoisson : probablement « bouchon » (cf. occ. mod.).
 
v. 28 : farai ne ou mieux farai me « je me ferai (bouchon) ».
 
v. 29 : Na Còrs-Car : lecture malaisée. Sans doute, un senhal désignant une dame. Ce même senhal apparaît dans une poésie de Guiraut d'Espagne (éd. HOBY : VI, v. 1). Remarquer encore une fois que cette pièce burlesque côtoie par intervalles la courtoisie : ce qui en démontre bien l'intention parodique.
 
v. 39 : manuscrit es per beure pro : vers peu clair et hypométrique. Notre interprétation n'est qu'une hypothèse, mais elle ne doit pas s'éloigner du sens, visiblement grossier, de ces deux vers. On pourrait comprendre aussi : « Votre bouche ne sera pas loin pour boire à satiété. » Cette proximité des deux orifices naturels, qui caractériserait Joan Miralhas, aux yeux de Gaucelm peut être notée ailleurs : cf. vers 5 (E que portetz sobre'l nas la culveta), et vers 14 (Sitot m'estai lo braguier sul guinhon).
 
v. 52 : vos fendretz. Manuscrit : fendratz.

 

 

 

 

 

 

 

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