v. 2 : còr mortula (= còr mort). J'interprète : « qui ont le cœur mort », ce qui est confirmé par le vers 4.
v. 5 : raubula : vraisemblablement pour rauba « butin, dépouille ». Mais le sens n'est pas clair.
v. 8 : trenca-linhula (= trenca-linhatge). Il s'agit de ceux qui tranchent (rabaissent) le lignage (la noblesse au sens moral).
v. 10 : cordatz « lacés ». Les lacets étaient un élément du costume médiéval. On laçait en particulier les bras.
v. 15 : ves. J'interprète ve'us « voici » ; compul pour companh ?, açula pour assalh/assaja ?, vers 16 : « si un mauvais froid met la douleur à l'épreuve » ? Tout cela est bien obscur.
v. 17 : ce vers rappelle ces deux vers de Pèire Vidal. Et am nèus aitan cum flors / E pro mòrt mais qu'àvol viu... (cf. éd. Avalle, p. 305).
v. 18 : pacoira, pour pac « paiement » ?
v. 22 : aziroira : probablement en rapport avec azirar « haïr, irriter ». Mais le sens n'est pas clair.
v. 27 : j'interprète ditz (manuscrit dis) en relation avec la complétive du vers 28 : « dit que... ».
v. 30 : la fin du vers m'est incompréhensible.
v. 33 sq. : La cobla fait allusion au comte de Foix (Olivier) et à son fils Raimon. Mais le sens n'est pas clair.
v. 37 : comeira : pour coman « serviteur » ou comaire « commère » ?
v. 41-44 : La dédicataire de la tornada est Philippa d'Anduze, vicomtesse de Narbonne (cf. supra).
v. 44 : pour Si li salve Dieus viteira ? |