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Bec, Pierre. Burlesque et obscénité chez les troubadours. Pour une approche du contre-texte médiéval. Paris: Stock, 1984.

184,001=025,001- Lo Coms de Proensa

v. 8 : le problème du débat est posé dans la première cobla par Raimon Berenguier, selon les procédés habituels de la tenson: faut-il faire le pet ou non ? Arnaud répondra par l'affirmative.   v. 9-10 : Cette tenson, outre son caractère burlesque et scatologique indiscutable, a peut-être été inspirée par certaines données historiques sur lesquelles on hésite. On a pensé à la sixième croisade où Louis IX échoua en Égypte (1248-54) et où la reine accompagna le roi de France, sans doute entourée de dames et de suivantes. On a pensé aussi à l'intervention de la flotte castillane lors de la conquête de Séville, en 1246. Quoi qu'il en soit, la pièce se suffit à elle-même, dans son intention parodique et burlesque, et n'a pas besoin d'une motivation historique quelconque.   v. 12-13 : ce désir de respecter les lois courtoises (ici secourir les cent dames en détresse), même au détriment des convenances, est nettement exprimé par Arnaud, qui prend le parti de défendre à cette fin la solution du « vent del cul ». Ainsi la pièce, comme celles de l'affaire Cornilh, basculera désormais dans la scatologie déclarée (mais cette fois sans connotations obscènes).   v. 16 : ce vers est hypermétrique. L'édition Cluzel a un vers juste : Que vòl passar tan gen còrs avinent.