v. 1 : fotaires : forme curieuse, on attendrait foteires (de fotre). Cf. aussi esfotanz (p. esfotenz), fotanz (p. fotenz). Mais fotedors au vers 13.
v. 3 : areis (< ERECTUS) « en érection ».
v. 6 : En Esfotanz. Un verbe esfotre (pour fotre) n'est pas attesté, mais le sens est clair.
v. 7 : las dolens chaitiu : cette succession d'adjectifs est stéréotypée dans l'expression de la douleur amoureuse (ou mystique). Elle est ici parodique, les raisons en étant tout autres.
v. 9 : la qui ama (manuscrit le qui ama) : de même au vers 18, littéralement « celui qu'il aime ». Faute de grammaire ou tendance homosexuelle ? On pense à l'inscription de Pompéi : futuit quem voluit.
v. 11 : noter l'effet allitératif (ici burlesque).
v. 14 : garitz « guéri », encore un terme-clef de la lyrique des troubadours. L'amant-poète est guéri quand il obtient la merci de sa dame, ici quand il obtient la satisfaction physique. |