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Bec, Pierre. Burlesque et obscénité chez les troubadours. Pour une approche du contre-texte médiéval. Paris: Stock, 1984.

202,004- Guilhem Ademar

v. 1-3 : ces vers sont peut-être une réminiscence de Marcabru :
Cortesamen vuòlh començar
Un vèrs si es qui l'escout ar ...
 
v. 3 : le jeu de mot : vèrs « chanson, poème » et vers « vrai, véridique », bien qu'approximatif à cause de la différence des timbres vocaliques, est très fréquent, aussi bien dans les poésies elles-mêmes que dans les traités de poétique. La figura etymologica peut donc quand même fonctionner.
 
v. 13-14 : vers obscurs. Je me rallie à l'hypothèse d'Almqvist, qui suppose deux mots, inconnus par ailleurs mais plausibles : bresc, avec le sens collectif de « filets, tissage », et debrescar « démêler », antonyme de entrebrescar « emmêler, entrelacer ».
 
v. 33-35 : vers assez alambiqués. Le troubadour veut sans doute dire que ce n'est pas par amour de l'argent (deniers) qu'il emploie ce mot dans la tornada, mais à cause de la contrainte des coblas capfinidas qui l'obligent à employer, au début de chaque cobla (çai), le même mot (ou un dérivé) que le dernier de la cobla précédente (lai) : cf. cossirier / Cossirós, pariers / Paria, dreituriers / Adrechdiniers / Deniers.

 

 

 

 

 

 

 

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