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Jeanroy, A.. Poésies provençales inédites d'après les manuscrits de Paris. "Annales du Midi", 17 (1905), pp. 457-489

452,001- Uc de l'Escura

1. Raynouard (Lex. V, 95) traduit, dans ce passage, ricos par «rude» le mot a, comme ailleurs, le sens de «arrogant, présomptueux» cf. G. Riquier, LXXV, v.152 et Amanieu de Sescas dans Bartsch, Denkm., 109, 25.
 
2. M.Chabaneau (Biogr., p. 121, v. 5) admet, sur la foi de notre texte, l'existence d'un Albertet de Savoia;mais M. Levy (loc. cit.,col. 271-2 a déjà fait remarquer que l'insertion d'un i ne s'imposait pas. La restitution vo[tz]me paraît sûre, le jambage du z étant encore visible. M. Levy objecte, quelle que soit la restitution, que a ben dir serait «suspendu en l'air»; mais a peut avoir ici le sens de «quant à».
 
4. Faut-il interpréter salpar salem ou salvum?Dans les deux cas l'allusion reste obscure.
 
5-8. Les deux chansons conservées d'Elias Fonsalada (Archiv, XXXIV, 395) ne contiennent rien qui justifie cette critique. Nous ne pouvons controler non plus le bien fondé de celles qui s'adressent aux trois autres personnages nommés dans ces vers; les deux derniers peuvent au reste, comme le dit M. Levy, n'avoir été que des jongleurs.
 
13. Voy. plus bas la note au v. 45.
 
17-8. Ferdinand III (1217-52) ou plus probablement Alphonse X (1252-84). Depuis Alphonse VIII, qui avait porté officiellement le titre d'empereur, on l'attribua parfois à ses successeurs; ainsi Gavaudan le donne à Alphonse IX (Patz passien, envoi, dans Raynouard, IV, 405).
 
20-21. Son sirventes, c'est-à-dire celui-ci, que je fais pour lui.Natural, «accompli, parfait». Ces mots devaient être le régime direct d'un verbe contenu dans le vers perdu dont j'ai indiqué dans la traduction le sens probable. —25. Sur ce proverbe, voy. Thomas, B. de Born, p. 63. n. 7.
 
28. Sessal, censualis (Ray. n., II, 387).
 
30. Rime singulière dont on trouvera un autre exemple dans la vie de sainte Enimie (Bartsch, Denk., 261, 21; cf. la note de l'éditeur).
 
35-7. Je ne donne pas comme certaine la traduction de ces vers, que M. Levy (loc. cit. et Supp. W., I, 374) déclare ne pas comprendre. —Le corporal sur lequel le prêtre dépose l'hostie consacrée est le symbole du linceul où Jésus-Christ fut enseveli: «Sindone, quam solemus corporale nominare» (Du Cange, Corporale).
 
37. Peut-être faut-il corriger no·m en no·l et entendre: «cela ne lui siérait pas mal».
 
45. Le sens du dernier hémistiche me reste obscur. Vil e lieu est une expression toute faite, dont il y a d'autres exemples (Peire Vidal, Anc no mori, v. 29), où les deux adjectifs paraissent à peu près synonymes; cette expression ne donnant ici aucun sens, je propose de corriger en tost elieu (et je traduis en conséquence); au v. 13, en revanche, vil e lieu irait fort bien: ces mots s'appliqueraient au style simple et à la mélodie facile de la pièce: peut-être y a-t-il eu transposition entre les deux expressions.

 

 

 

 

 

 

 

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