NOTES
Nous avons exceptionnellement fait usage de l’excellente édition critique d’Appel pour l’établissemelnt du texte et des variantes. Nous avons cependant suivi la graphie de E, de préférence à celle de Da suivie, par Appel.
D’attribution incertaine, pour nous Cant la fueilla n’est vraisemblablement pas de Gaucelm Faidit.
Le ton et le style ne ressemblent nullement à ceux de Gaucelm. Nous avons ici une diction plus raide et, nous semble-t-il, plus archaïque. De plus, tout un faisceau de traits répondent mal à la paternité supposée de Gaucelm. D’une part, le rim estramp que Gaucelm n’emploie jamais ; d’autre part, la ruse de l’auteur de la strophe III ; le mot devinador, inconnu chez Gaucelm ; enfin, bien que le Ms. A n’ait pas gardé tous les poèmes de notre troubadour, l’absence de ce poème dans A s’ajoute au reste. ‘
L’allure archaïque, le rim estramp, l’attribution à B. de Ventadorn se retrouvent dans les poèmes que nous avons étudiés pour y rechercher une possibilité d’attribution à Eble II de Ventadorn (1). En tout cas, pour les raisons ci-dessus exposées, nous pensons que cette pièce a été attribuée indûment à Gaucelm Faidit.
1) Voir 72. GES PER LO FREG TEMPS NO M’IRAIS, Commentaire. |