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Stronski, Stanislaw. Le troubadour Folquet de Marseille. Genève: Slatkine Reprints, 1968

[CdT en procés d'incorporació]

155,005- Folquet de Marseilla

50. vem et cf. X, 40 veim. Il serait facile d’accepter pour I, 50 la 1e pers. sing. vei, bien que la 1e plur. corresponde mieux au contexte. Mais il est moins facile de proposer une autre leçon pour X, 40. Et en tout cas, comment expliquer la présence de ces formes dans les variantes et leur substitution à d’autres formes, regulières ? Il faut les respecter. Elles sont tout à fait exceptionnelles, non seulement pour ce verbe qui donne vezem, mais aussi pour l’ensemble de la conjugaison provençale dans laquelle le type latin –ĭmus, –ĭtis ne s’est conservé que dans faim (fam), faitz, à quoi se joint la question de sem em. Nos deux formes veim et vem paraissent s’appuyer, par analogie, sur em et fa(i)m, avec une hésitation caractéristique pour l’i. Or, tandis que pour le provençal nos formes sont tout à fait isolées, on sait que dans les patois modernes d’une autre région l’influence du type –ĭtis sur la 2e plur. d’un grand nombre de verbes est attestée (voy. Suchier dans Gr. Gr. I3, 1904-6, pp. 774-5).

 

 

 

 

 

 

 

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