Cf. et corr. dans le Manualetto2 : 10. E au lieu de Eu (voy. p. ex. : Ai doussa res, eu que farai Flam. 2871, E dis : Segner, vos qu’en fares ib. 6349, Aisso que vol dir Appel, Chr. 3, 429). — 12. vencutz ni recrezens. — 29. so sai, mas no·us n’azire (aucun ms. ne porte no·us). — 33-7 : suppr. au v. 33 la virg. après saviamens et lire Per so . . . qu’ ; les trois vers 34-36 ne sont pas une suite de propositions coordonnées ; au v. 35, prendre au lieu de perdre ; au v. 37 per so au lieu de pero.
45-7 (2e tornada). Quatre vers dans ABaDUc, trois dans EPSf et dans G. La tornada de quatre vers n’a une forme régulière (-ire -ire -en -en) que dans ABa qui comptent pour un, parce qu’a dépend de b ; au contraire, les mss. DUc commencent bien par donner une tornada de trois vers (-ire -en -en) et ajoutent un quatrième vers -en, mais leur erreur se trahit par une suite de rimes qui n’a rien à voir avec cette chanson (-ire -en -en -en). Dans ces conditions c’est la tornada, de trois vers qui est la mieux attestée par les mss. En voici une autre confirmation : PS et G (qui dépend de PS) réduisent la première tornada à trois vers, évidemment pour obtenir la même longueur des deux envois, ce qui indiqne que le second en avait bien eu trois dans la source de s. Par une tendance analogue, la rédaction b (ou bien une source non parvenue à nous qui a influencé d’une part b et d’autre part plus DUc) a voulu conformer la plus courte tornada à la longue : pour ne pas laisser la première rime -ire en suspens, cette rédaction a corrigé per lo mieu escien en segon lo mieu albire et a fabriqué un quatrième vers pour la fin. Ajoutons que Folquet donne deux tornadas égales dans cinq chansons (V, IX, XI, XII, XIX), et inégales dans six (VII, VIII, XIV ; I, IV, XVIII). |