Notes - Anmerkungen - Notes - Notas - Notes - Note - Nòtas

Frank, István. Pons de la Guardia, troubadour catalan du XIIe siècle. "Boletín de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelona", 22 (1949), pp. 229-327.

377,001- Pons de la Garda

2. conoisensa peut signifier également « connaissance » et « distinction » : « celle qui veut me connaître » ou « celle qui m'a choisi ».
 
3-5. Est-ce à dire que la dame se trouve en Provence ? Ou que le poète va composer une chanson en provençal, qui peut être entendue en Provence ? Ou, enfin, que le poète séjourne en Provence au moment où il compose ces vers qu'il envoie à sa dame (en Catalogne) ?
 
12. tan aut, mot à mot : « en si haut lieu ».
 
20. es : graphie pour etz, ou plutôt deuxième personne du singulier ; de même, au vers suivant, das pour datz. On sait que dans la langue du moyen âge, la deuxième personne, au discours direct, est indifféremment au singulier ou au pluriel. Le mélange peut avoir lieu, comme ici, à l'intérieur d'une seule et même phrase. Cf. L. FOULET, Petite syntaxe de l'ancien français (Classiques fr. du m. â., 21), 3e éd., Paris, 1930, § 289.
 
22. (a) Qui au sens du lat. si quis, « si quelqu'un... »
(b) tal joi m'en ve, mos amicx es... La conjonction est omise. La condition de l'emploi de la parataxe est d'introduire la première proposition par un mot, comme tan, tal, , aissí, qui sert en quelque sorte de corrélatif à la conjonction sous-entendue. Cf. W.P. SHEPARD, Parataxis in Provençal, dans Publications of the Modern Language Association, t. 21, p. 519 et suiv. Autres exemples chez Pons : IV, 20 et IX,27-28.
(c) Pour l'idée exprimée dans ces vers, comparez Arnaut de Mareuil : Tot ades soplei et azor Al païs on ma don' estai, E·n tenria neis per senhor Un pastor que vengues de lai (30,2, vers 21-24).
 
23. On pourrait également corriger : Que mos amicx es hom que re m'en dia.
 
26. que d'autre joc me ria : emploi particulier de autre, du type Don Quijote y los otros mercadantes, au sens de « Don Quichotte et les autres personnes, qui étaient, ceux-là, des marchands ». Cf. Cantar de Mio Cid, éd. R. MENÉNDEZ PIDAL., Obras completas, t. III, Madrid, 1944, p. 335, 19-22 et les vers 1569 et 2866 du texte, qu'il est peut-être préférable d'interpréter de la même manière. La tournure est rare en provençal ; voy. Bernart de Ventadour, 70,35, vers 21, Guilhem de Bergadan, dans sa tenson avec Aimeric de Péguilhan, 10,19, vers 24 (MILÁ, De los trovadores, p. 304) et notre pièce VIII, vers 24.
 
28-29. Enjambement de strophes ou texte corrompu ?
 
30-32. De tan... que... dépendent les propositions : bon m'es... -e bon... -e... meillor.
 
33. bels sans doute au sens moral.

 

 

 

 

 

 

 

Institut d'Estudis Catalans. Carrer del Carme 47. 08001 Barcelona.
Telèfon +34 932 701 620. Fax +34 932 701 180. informacio@iec.cat - Informació legal

UAI