Texte de Bartsch, Chrestomathie provençale, 6e éd., col. 95-98. Nous écrivons au v. 67 un' amela au lieu de ana mela.
On remarquera an vers 22 une allusion à la «cour» (cortz) qui pourrait donner quelque créance à la légende des «Cours d'amour». Il ne peut pas y avoir autre chose qu'une métaphore.
J'ai trouvé, dans les papiers de Chabaneau, la note suivante, que je transcris: «Lou Brusc, du 18 avril 1880; traduction en vers français de Atressi com la candela, par Ch. D. de la Société des Langues Romanes; à citer dans mon travail sur Richard de Barbezieux.» Je ne sais qui est Ch. D.
Le ms. T attribue cette chanson à Rigaut de Barbezieux; ce dernier était célèbre par sa recherche des comparaisons et plusieurs pièces qui commençaient par Aissi com, Atressi com, lui ont été attribuées de ce chef. On les trouvera énumérées dans notre édition de Rigaut de Barbezieux, actuellement sous presse.
Cette pièce est une des plus célèbres de Peire Raimon; elle se trouve dans dix-neuf manuscrits. |