1. Il s'agit là très probablement d'un souvenir d'Arnaut Daniel. Ce troubadour écrit en effet (Pillet, 29, 14) : « De lieys serai aissi cum carns et ongla ».
10. On rencontre un personnage de ce nom — et c'est donc vraisemblablement de lui qu'il s'agit — dans les Actes de Raimond Bérenger (F. Benoît, op. cit., I, p. CCIV : Guigo de Gaubert).
22. Nous avons sans doute là une expression proverbiale, dont nous ne connaissons pas d'ailleurs d'autre exemple, et que l'auteur emploie évidemment avec une intention ironique : le fol n'est autre que le comte lui-même ( ?).
24. Les vers suivants d'un autre catalan, Cerveri (dit de Girone), éclairent parfaitement l'allusion : « ...Ades s'en an dreit ofrir a San March / Amor qu'er blau ; pus no·u aya duptança ! / Que si trenca[n] coutel l'ofri'o lança, / ja mays temor no n'agues ne regart… » (Pillet, 434ª, 72 ; voir : M. de Riquer, Obras completas del trovador Cerverí de Girona, Barcelona, 1947, p. 237, et note au vers 7, p. 239). |