12. Pour éviter, soit de se mouiller en frôlant les pousses, soit d'accrocher sa gonelle.
36. Oblit < lat. oblitus. Levy ne signale pas cette forme.
37. Je comprends ainsi ce vers : que vous ne soyez point prêt à le faire, (c'est à dire « à la récompenser des faveurs qu'elle vous a fait et à oublier les maux dont elle vous accable ») et vous ne serez pas aimé.
43. Je fais de perda le subj. prés., Ire pers. sing., car je ne pense pas que le poète se laisse emporter par la colère au point de souhaiter, comme traduit Kolsen, que sa Dame perde le sommeil et l'appétit.
44. Senha, c'est à dire, insigne, enseigne; ce par quoi l'on est distingué d'une autre personne. Peut être visage.
71. Na Escaruenha, probablement la femme de Bernard, seigneur de l'Isle-en-Jourdain. Elle naquit, selon toute probabilité, vers 1125. Cf. Bergert, op. cit., p. 40. Kolsen, Guiraut v. Bornelh, der Meister der Trobadors, p. 28-29, suppose que le biographe a donné par erreur à la dame du poète le nom de Na Alamanda d'Estanc. (cf. Biog. des Troub., p. 222). Il s'agirait en réalité de Na Escaruenha ; le vers 76 semble prouver que le troubadour, abandonné par une première Dame, a trouvé asile auprès d'une autre, qui paraît être Escaruenha.
70. Ufanieira, J'adopte pour cet adjectif la signification que lui donne Levy pour le passage suivant de Matfre Ermengaud, Breviari d'amor, v. 30380 :
De don' aital ufaniera
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Que promet e re non dona;
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Levy traduit (S.W., fasc. 39, p. 529) : « viel redend, aber nicht entsprechend handelnd »). Kolsen et Levy proposent pour ce mot, dans le passage de Giraut de Bornelh, le sens de : « prächtliebender » (plus magnifique).
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