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Meyer, Paul. Les derniers troubadours de la Provence d'après le chansonnier donné à la Bibliothèque Impériale par M. Ch. Giraud. Paris: Librairie A. Franck, 1871.

461,177- Anonyme

22. Ce vers et le précédent sont loin de donner un sens satisfaisant, et de plus la rime est fausse. Je propose 1° d’en intervertir l’ordre ; 2° de lire au v. 22 (qui deviendrait 21) Raub’a ; 3º de corriger au v. 21 (qui deviendrait 22) am luy en aizieu, ou de quelqu’autre façon, de manière à procurer une rime à estieu. Le sens serait : « Moi qui étais accoutumé à jouir de la compagnie des dames, des clercs, de gens bien élevés, je me suis mis, faute de mieux, avec une malheureuse repoussée de la société, qui porte une robe d’étaim, (le mot est dans Littré) été comme hiver. Moi qui avais coutume de mener soulas agréable, maintenant je mène soulas de vache, et je suis pris comme un ours à l’attache ».

 

 

 

 

 

 

 

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