V. 10. lucs pour locs à cause de la rime (?).
V. 11. bacuc (Rayn., II, 165, et Stichel, Beiträge zur Lexikographie, p. 20). Nous avons accepté, à tort peut-être, le sens de « charnu » donné par Raynouard. Ainsi que le démontre d'ailleurs le v. 14, bacuc doit avoir un sens péjoratif ; cf. Lespy, bacu, vide, et Körting, 2e édit., nº 9952. Après bacucs, mettre un (;), effacer la virgule après sordegier et traduire : « Les greffes [les parents] sont gentes (belles), mais le fruit est vide ; eux (les arbrisseaux) qui devraient se montrer les pires, présentent feuille et fleur de pommier, mais le fruit est celui du saule et du sureau. »
V. 14. saucz et sauze, deux formes pour désigner le sureau.
V. 15. baluc. Nous avons adopté la correction de M. Suchier (Jahrb., XI, 275), badaluc, encore employé au v. 51. On pourrait conserver baluc (cf. ital. balocco, niais), et rétablir la mesure du vers : E pus [si] lo caps es balucs, / Dolen son li membre estremier.
V. 19, damnucs; cf. Levy, s. v.
V. 23. baudux se trouvant ensuite au v. 34, nous avons proposé faissucs ; cf. Bertrand de Born, édit. Thomas, p. 138, v. 8.
V. 26. Il est fait mention trois fois de ce sire Constant, avec des qualificatifs divers.
V. 28. Berartz de Monleydier, personnage de la Chanson des Saisnes, renommé pour sa galanterie ; cf. Birch-Hirschfeld, Epische Stoffe ; Halle, 1878, pp. 71-72.
V. 29. joston a doblier : « Ils font assaut de galanterie. » Sur doblier, voy. A. Jeanroy, Poésies de Guillaume IX, p. 43 (Ann. du Midi, XVII, p. 196, v. 53); Levy, II, p. 263.
V. 31. bauducs; cf. Rayn., II, 200, et Mistral, bautuga, troubler ; trad. : noise et trouble.
V. 32. doblar entr'els l'escaquier ; cf. Rayn., III, 143 ; Levy, III, 149 ; P. Meyer, Ch. de la Cr., t. III, p. 397, note 3. |