V. 4. torondar manque à Raynouard ; cf. Mistral, touroun, « fontaine jaillissante ». Le sens littéral serait : « le chant jaillit à travers les becs ».
V. 8. Cf. Au vespre loe on le jour, au matin son oste. (Proverbe au vilain, nº 12.)
V. 10. Lisez : musa[r].
V. 11. Cf. de Lollis, loc. cit., p. 156. avoleza se trouvant au v. 24, nous lisons malvolenza, qui convient mieux pour le sens.
V. 15. caüs pourrait bien ne siarnifier ici que « hibou, choucas »; Marcabru emploie ailleurs ce mot dans ce sens.
V. 27. bosin signifie « tapage, mauvais lieu » ; cf. de Lollis, loc. cit., p. 157. Dans ce passage et p. 74, var. T, v. 31, il semble avoir le deuxième sens.
V. 28. baboïn (?) ne peut être, selon nous, assimilé à bedoï ; voy. babewynus dans Du Cange.
V. 40. reverc. De Lollis, loc. cit., a raison de proposer la 1re personne de revertir.
raüs, dans ce passage, nous semble signifier « querelle, discussion bruyante, tapage », de raüsar, « invectiver, rabrouer ». |