V. 19. Ici, comme en d'autres passages, amar signifie l'amour faux, vénal, sensuel, opposé à amor, l'amour vrai, noble, pur.
atahinar a plutôt le sens de « tourmenter, inquiéter » ; cf. Levy, I, 95.
V. 22. La leçon de R (escompren) serait peut-être meilleure.
Str. IV. amar et amor sont nettement opposés par leurs effets.
V. 36. La leçon de R (bruzina) est peut-être préférable. Traduisez : « Quand l'argent manque, il (amars) fait du tapage, gronde » ; cf. Levy, I, 160. Dans Mistral, bousina, brusina ont des significations communes.
V. 72. trut = « balance » se trouve dans G. de Bornelh, édit. Kolsen, n° 25, v. 23.
V. 74. Sire Eble est probablement Eble II de Ventadour. Sur ce personnage, voy. Annales du Midi, XVII, p. 59.
V. 81. R au lieu de buzina donne devina qui fournirait un bon sens : « et médit qui blâme l'amour vrai ».
Dans la tornade, en note, lire : d'escases (?). |