COMMENTAIRE HISTORIQUE
Il est probable que cette pièce, qui contient une allusion à la vieillesse d’Aimeric et qui l’attaque assez durement, est née dans le même milieu et appartient à la même époque que la tenson bien connue de Sordel et d’Aimeric ( 1). Cette tenson, d’après Schultz-Gora ( 2), serait « postérieure à 1225 » à cause de l’allusion à la vieillesse d’Aimeric ; mais s’il est vrai qu’Aimeric a débuté en 1205, il ne devait pas être très vieux aux environs de 1225. De Lollis croit ( 3), et nous ne savons pourquoi, que la tenson est de beaucoup antérieure à 1227. Il nous semble que cette allusion à la vieillesse d’Aimeric ne doit pas être prise au sérieux, car il est impossible de placer ces deux pièces, ou du moins celle de Sordel, au delà de 1229, date probable du départ de celui-ci pour la Provence.
NOTES CRITIQUES ET EXPLICATIVES
2. Aimeric de Pegulhan ; sur la date, voy. le commentaire historique. De ces vers on pourrait rapprocher le passage (Raynouard, Choix, V, 75) où Bertran d’Aurel adresse à Aimeric le reproche de putia.
12. Set, sans doute pour seti, « demeure ». On n’a pas encore relevé d’exemple de ce sens.
Notes :
1). Nº II de l’édition de Lollis. (↑)
2). Zeitschr. f. rom. Philol., VII, 204. (↑)
3). Sordello, p. 17. (↑) |
