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Coulet, Jules. Le troubadour Guilhem Montanhagol. Toulouse: Imprimerie et Librairie Édouard Privat, 1898.

225,010 - Guilhem de Montanhagol

Cette pièce se trouve dans les manuscrits A (f° 215 a), C (f° 260 vº), E (p. 145), F (f° 53), I (f° 124 vº), J (fº 69 b), K (f° 110 r°), M (f° 34 v°), R (fº 54 vº), T (fº 203 vº), d, e (p. 242) & f (fº 38 v°). Enfin, les strophes I, II, III & V sont citées dans α (Breviari d'Amor, 33 538 sq., 31 223 sq., 31 243 sq., 31 302 sq.)

On ne saurait établir les rapports exacts qui unissent tous ces manuscrits. Toutefois, il est possible de les répartir tout d’abord en deux grands groupes. Un premier est formé par AIKF, qui donnent la pièce telle que nous la publions, avec ses six coblas & la tornada, sous cette réserve que l'ordre des pièces dans AIK est celui que nous reproduisons, au lieu que dans F il est respectivement 1, 2, 5, 3, 4, 6 + tornada. Le deuxième comprend CEJMRTef, qui donnent cinq coblas & une tornada; & de même la considération de l'ordre des strophes nous y fait distinguer deux sous-groupes: CEJRTf, auxquels il faut sans doute ajouter α, reproduisent, la strophe 4 en moins, l'ordre donné par AIK, au lieu que Me semblent se rapprocher de F pour présenter le même ordre 1, 2, 5, 3, 6 + tornada. L'examen du texte vient encore confirmer ce groupement. Les rapports de parenté entre AIKF sont prouvés par une leçon à eux propre (v. 49) & par les tentatives faites par chacun d'eux pour corriger une faute de l'original commun (vv. 33-34). Mais comme nous l'avions déjà vu par l'ordre des strophes, il y a plus de rapports entre AIK qu'entre chacun d'eux & F. Les Trois manuscrits AIK ont beaucoup de leçons communes (vv. 17, 20, 22, 23, 42, 45, &c.) sans que cependant ils se confondent. A présente des leçons à lui particulières ou qu'il a en commun avec des manuscrits d'une autre famille &. par lesquelles il s'oppose à IK (vv. 2, 3, 8, 15, 16, 25, 39, 41, 43, 45, 59). Au contraire, IK apparaissent comme les copies d'un même original par des fautes ou des leçons communes (vv. 7, 28, 29, 38, 42, 43, 45, 50, 55), K étant toutefois plus correct que I (vv. 21, 33, 39, 40, 48). A eux tous s'oppose F qui, pour un grand nombre de leçons particulières aussi bien que pour sa façon de ranger les strophes, doit occuper une place a part (vv. 3, 9, 12, 20, 22, 25, 33, 37, 40, 45, 49, 54, 57). Dans le second groupe, Me, déjà distincts des autres manuscrits par l'ordre des strophes, prouvent leur étroite parenté par leur accord presque constant & par des leçons à eux particulières. (Cf. vv. 17, 46, 49, 51) Quant aux autres, quoique par un certain nombre de leçons particulières ils conservent tous les uns vis-à-vis des autres une certaine indépendance, quoique certaines affinités (cf. vv. 11, 50, 51, 52) paraissent rapprocher EJT par opposition à R ou à Cfα, ils apparaissent tous comme remontant d'une façon plus ou moins directe à un original commun.

 

 

 

 

 

 

 

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