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Français
J. Anglade

I. Avec mon haleine j'aspire l'air que je sens venir de Provence ; tout ce qui touche à cette contrée me plaît ; aussi quand j'en entends dire du bien, je suis si heureux que j'écoute en souriant et que pour un mot j'en demande cent.
 
II.  Car on ne connaît pas d'aussi beau pays que celui qui va du Rhône à Vence et qui est enfermé entre la Durance et la mer ; il n'en est pas où brille une joie aussi pure ; c'est pourquoi j'ai laissé mon coeur dans ce noble milieu, auprès de celle qui rend la joie aux affligés.
 
III. On ne peut être malheureux le jour où l'on pense a elle ; car en elle naît et commence la joie ; quel que soit celui qui fait son éloge et quelque bien qu'il en disc, il n'y a pas de mensonge ; car elle est sans conteste la plus belle et la plus aimable qui se voie au monde.
 
IV. Que de tout ce que je sais faire ou dire le mérite revienne à elle, car c'est elle qui m'a donné le talent et la science qui m'ont rendu un gai poète. Tout ce que je fais de beau m'est inspiré par son beau corps avenant, même quand je rêve de bon coeur (?).

 

 

 

 

 

 

 

 

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