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156,004=097,002

Français
Raymond Arveiller et Gérard Gouiran

I. En chantant, je veux que vous me disiez ceci, seigneur Blacatz : si l’empereur part pour le pays où Dieu naquit, vous, qu’en pensez-vous ou que vous proposez-vous de faire à ce sujet ? Mon intention est en effet de rapporter ce qu’il vous en semblera, si le voyage vous agrée ou s’il vous plaît de rester chez vous ; car, il y a peu de temps encore, la comtesse de Provence a dit que c’était par amour pour elle que vous étiez gai et chantiez.
 
Blacatz lui répondit en cette strophe :
 
II. Sire Falquet, sachez-le bien, je suis aimé et j’aime d’un cœur constant celle qui possède beauté parfaite et gaie compagnie ; elle peut me défaire et, si elle veut, me refaire, car elle est mère du mérite ; avec son esprit, son savoir et ses belles paroles pleines de charme, elle sait enlever le cœur du corps ; moi, je ferai ma pénitence ici, entre la mer et la Durance, près de sa demeure.

 

 

 

 

 

 

 

 

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