I. Puisque les vergers se couvrent de feuilles, ainsi que les glaïeuls, le long du blanc ruisseau, se repose qui voudra. Moi, je pense et je réfléchis sur de nombreuses choses, importantes selon nature et hors nature, et dont nous entendons le peuple murmurer.
II. Puisque le cocuage se répand et qu'un cocu ne flatte pas l'autre, laissons-les aller et venir. A qui importe-t-il de savoir quelle tête se présente la première ? car moi, je ne donnerais pas deux deniers pour apaiser leurs démêlés !
III. Ainsi, le mérite va s'amoindrissant et la folie sort des bornes. Seul, je ne puis amortir le feu des mondains vaniteux qui font les gens doublement criminels, pires que je n'ose les montrer.
IV. Les trafiquantes [d'amour] trafiquant, friandes du trafic, se courberont (livreront). Elles anéantissent Prix et Jeunesse, elles trafiquent avec les trafiquants, fondant (en fusion), car, malgré leurs désirs, elles ne peuvent me celer qu'elles sont en train de frissonner (C), (en fusion, car, malgré leurs désirs, elles ne peuvent cesser de frissonner (AIK).)
V. (AIK). Et si je pense aller châtier [amender] leur folie, je cherche mon dommage. Puisque l'on fait peu de cas de mes colères, je vais semant mes remontrances sur de vrais rochers, où je ne vois pousser ni graine ni fleur.
VI. Si j'ai jamais été en peine pour une longue attente, j'ai rendu l'attente plus longue encore, jusqu'à ce que par ailleurs elle ne puisse se montrer (?). Je vois ici tant de gens avec des fausses clefs (passe-partout) que difficilement restera un c. entier à crever ou à partager par la moitié.
VII. Je me livre à Dieu : comment peut-on se fier à ce monde qui tombe et se relève ? Tardivement je veux me repentir; mais si je me montre plus confiant...
VIII. …………………………………………………………………………
IX. Si ne fussent . . . . . . . . je serai riche en prenant et en donnant, mais de loin ils m'ont fait maigrir ; jamais je ne serai leur adversaire . . . . . . . . . car je ne peux supporter la guerre.