I. — Je viens à vous, Seigneur, jupe levée, car j'ai entendu dire que vous aviez pour nom Sire Montan ; jamais de foutre je ne fus assouvie et j'y ai occupé pendant deux ans un chapelain, ses clercs et sa suite. J'ai le cul large, épais et frétillant, et le plus grand con qu'eût jamais femme au monde.
II. — Et moi, je viens à vous la culotte baissée, avec un vit plus gros qu'un âne en chaleur ; et je vous baiserai avec une ardeur telle que vous devrez nettoyer les draps le lendemain parce qu'ils auront besoin, direz-vous, d'aller à la lessive ; et nous ne partirons d'ici, ni moi ni mes grosses couilles, sans vous avoir si bien foutue que vous en resterez gisante et pâmée.
III. — Puisque vous m'avez tant menacée de me foutre, Seigneur, je voudrais savoir ce qu'il en est de vos vanteries. Car j'ai courtoisement armé ma porte pour supporter les coups de vos grosses couilles ; ensuite, je me mettrai à ruer de telle sorte que vous ne pourrez plus vous retenir aux crins de devant et qu'il vous faudra recommencer par-derrière.
IV. — Dame, sachez que tout cela m'agrée : pourvu que nous soyons ensemble jusqu'au lendemain, mon membre frappera sur votre porte armée. Alors, vous vous rendrez compte si je suis un charlatan. Car je vous ferai lancer par-derrière une telle pétarade qui vous semblera un air de cor, et sur cet air vous ferez la ballade qui convient.