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Jeanroy, Alfred; Salverda de Grave, Jean-Jacques. Poésies de Uc de Saint-Circ. Toulouse: Imprimerie et Librairie Édouard Privat, 1913.

457,003- Uc de Sant Circ

 

I

CHANSONS

 

I.

Coblas unissonans: a b b a c c d d e e (vers de 7 syll.). Voyez Maus, nº 549, 3 ; cf. nos nos X et XV.

 

CLASSIFICATION DES MANUSCRITS. On peut d’abord distinguer les groupes suivants :

IK, d’après le vers 21 ; d’ailleurs on connaît les rapports étroits qui existent entre ces deux mss. Cfr. Gröber, Liedersammlungen, p. 465 et 466.

AB, d’après les vers 19 (Els, tandis que le sens exige El) et 27 (ges pour gen, que demande la rime). Cfr. Gröber, l. l., p. 466.

EP, d’après les vers 37 (où tous deux intercalent à tort un) et 26, qui manque dans tous deux. Cfr. Gröber, l. l., p. 457, 590. Au vers 22, P combine la leçon de U avec celle de ETOL.

NU, d’après les vers 18, 19, 31, 32, 33, 39 et 60. Aux vers 19, 39 et 60 ils ont une faute commune. L semble appartenir au même groupe (vers 18, 19, 36, 49), mais au vers 42 il a la même leçon que x. Cfr. aussi le vers 57.

Ra’ (?), qui remplacent l’envoi par une autre strophe, identique dans tous deux. Cependant il arrive que R, sans a’, se combine avec d’autres mss. ; au vers 3 il va avec x’, au vers 59 avec N². De même, quelquefois a’ va avec d’autres mss. du même grand groupe auquel appartient R, tout en se séparant de R. Voyez les vers 9, 10, 25. Aussi l’existence d’un sous-groupe Ra’ n’est-elle pas assurée.

GC, d’après les vers 16, 49, 57.

Ces petits groupes se laissent, entre eux et avec d’autres mss., ramener à trois grands groupes AB, x et y.

 

Groupe x:

x’ = IKN², d’après les vers 37 et 45. Cfr. Archiv, CI, 114, 122, 124, 127.

x = GC x’, d’après les vers 9, 34, 42, mais au vers 12 GC vont avec N, aux vers 10 et 16 C va avec R, aux vers 17 et 30 GC se joignent à une partie de y, et au vers 3 C se sépare aussi de GIKN². Cfr. aussi les vers 39 et 55.

 

Groupe y:

y3 = NU Ra’. Ce rapport semble résulter des combinaisons partielles suivantes. Au vers 30 NUa’ vont ensemble, R change de son côté la leçon primitive ; vss. 9 et 22 (a’ se sépare de NUR), 38 (R ne se rapproche de NUa’ qu’en partie), 19 (RNa’ contre U, qui a la bonne leçon), 25 (NR vont avec x). Mais au vers 55 Ra’ vont avec x, et au vers 18 a’ se sépare de NU, qui ont une faute commune avec EPT.

y2 = EPT, d’après les vers 12-14 (où ils ont gardé C’al, tout en changeant fugis en fugir ; cfr. la Note ; P essaye de corriger), 17, 18 et 23. Aux vers 34 et 35 T va ensemble avec N.

y’ = EPTO, d’après les vers 22 et 30.

y = EPTONU Ra’, d’après les vers 10 (où R garde la leçon primitive), 14 (où c’est O qui ne change pas), 24 (où N se sépare du groupe), 35 (où U s’en tient au texte primitif). Au vers 54 O va avec NU, au vers 57 avec x’. Relevons enfin que la strophe V manque dans RNO.

 

On pourrait donc figurer ainsi les rapports qui unissent les mss. :

 

Nous avons pris comme base le ms. A.

Orthographe de A.

 

 

 

 

 

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