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Jeanroy, Alfred; Salverda de Grave, Jean-Jacques. Poésies de Uc de Saint-Circ. Toulouse: Imprimerie et Librairie Édouard Privat, 1913.

344,005 et 457,028- Peire Guilhem de Luserna

COMMENTAIRE HISTORIQUE
 
Cet échange de poésies doit se placer vers 1225 (1). Il s’agit de Cunizza, sœur  d’Ezzelino, qui s’était enfuie avec un amant, Bonio, lequel peut-être même n’avait pas été le premier, depuis que Sordel l’avait enlevée de la cour de son mari, Rizzardo di San-Bonifacio. D’après de Lollis, ce premier amant pourrait avoir été Sordel lui-même (2).
 
 
 
NOTES CRITIQUES ET EXPLICATIVES
 
I, 7. La correction est de Mussafia.
 
11-2. Réminiscence de B. de Born : Veiran de mon bran cum talha (Us sirventés, v. 47 ; éd. Thomas, p. 10).
 
 
II, 2-3. Nous considérons zai comme une graphie italienne de chai ; sa luserna de prez est bien bizarre au sens de « l’éclat de son mérite ». M. de Lollis (Nuova Antol., 1er février 1895, p. 420) comprend et traduit à peu près comme nous (en considérant sans doute dizatz comme équivalent à digatz) : « Vogliate pur confessare che lo splendore del suo pregio si va affievolendo ». Le texte et le sens précis de ces deux vers restent, en somme, très douteux. Tout ce que l’on voit, c’est qu’ils constituent une réponse aux vv. 5-6 de la pièce précédente.
 
5. M. Stimming (Born¹, p. 279, note à XXVIII, 62), ne voyant pas l’ironie, croit que le terne est un coup défavorable ; le contraire résulte de la plupart des textes où le mot apparaît. Voy, Semrau, Würfel und Würfelspiel im alten Frankreich (Beihefte zur Zeitsch. f. r. Phil., XXIII), p. 70.
 
10. Nous donnons à saut le sens métaphorique qu’a parfois son synonyme eslais (voy. le passage de B. de Born, dans Levy, s. v.), Trassalhir et trassautar ont aussi le sens de « dépasser la mesure, commettre une faute » (dans A. Daniel, Autet e bas, v. 35 ; cf. la note de M. Lavaud, Annales du Midi, XXII, 166). — M. de Lollis (loc. cit.) traduit : « poi che donna s’appigli al peggio e cada in basso cosí da rendersi spregevole ».
 
21. Altération pour la rime de no m’en cal, phrase synonyme de noncaler, noncalen, noncalensa dans les locutions metre en noncaler, etc. (voy. Levy, v. 415).
 
22. Sur l’imparfait du subjonctif dans les phrases optatives, voy. note à VII, 29.

 

Notes :

1). Sur Peire Guilhem de Luserna, voy. P.-E. Guarnerio, Pietro Guglielmo di Luserna, Genova, 1896. Cf. les comptes rendus de Mussafia, Rassegna bibliografica della letteratura italiana, IV, 12 ; Jeanroy, Revue des langues romanes, XL (1897), 388 ; Meyer, Romania, XXVI, 154 ; Levy, Zeitschrift für rom. Philol., XXII, 123. Cf. de Lollis,Sordello, p. 21 ; Torraca, Sul Pro Sordello di Cesare de Lollis, p. 57 (dans Giornale dantesco, IV, 1) ; Casini, l. l., p. 166. Plusieurs fragments ont été réimprimés. ()

2). Voy. le commentaire du nº XXIV. ()

 

 

 

 

 

 

 

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