2. Miralhs et flors ; cf. II, 25.
6. Chauzimens, « clémence, pitié » ; sur l’évolution sémantique de ce mot, constamment associé à merce, voy. A. Jeanroy-Salverda de Grave, Uc de Saint-Circ, note à VII, 22.
14. Anc non...mais : L’adverbe mais vient renforcer anc ; cf. la locution adverb. anc jorn no : note à X, 28-30.
15. Sur le senhal Belh Dezir (cf. v. 41), que l’on trouve chez de nombreux troubadours, voy. Stroński, Folquet de Marseille, pp. 36-37.
19. Conformément à l’étymologie, sopleiar est d’abord intransitif et se construit avec une préposition (a, en, vas) ou avec le datif. La construction transitive est moins courante. Voy A. Jeanroy-Salverda de Grave, Uc de Saint-Circ, note à XIV, 32.
20. Le mot domengier, que Raynouard (III, 69) a confondu, à tort, avec domesgier (p. ex. fusl domesgier), signifie non pas « sujet », mais « possesseur d’un fief, vassal » (Levy, Suppl. Wört., II, 273). Il s’emploie, comme liges, pour marquer la soumission de l’amant à sa dame. — Sur les métaphores qui représentent l’amant comme le vassal de sa dame, voy. l’article de M. E. Wechssler, dans Zeitschrift f. franz Spr. und Litt., XXIV, 159.
21. Res, « être, créature ».
25. Desrenguar, « sortir du rang, s’ébranler, avancer » et, par suite, «attaquer » ; voy. Raynouard, Lex Rom., V, 34.
27. L’infinitif partir est pris substantivement ; nous comprenons : « au départ (à la fin du tournoi) ».
28. Mestiers, « qualités, mérites ».
30. Mais aitan que, « excepté seulement que » ; aitan a le sens restrictif de « autant et pas plus ».
32. Enantir, « faire progresser » ; voy. Dejeanne, Marcabru, XXXIV, 18.
33. Sobransiers, « extrêmement osé, hardi » ; ce sens, donné par Levy (Suppl. Wört., VII, 690) avec un point d’interrogation, nous paraît bien convenir ici. Raynouard (V, 243) ne donne que les acceptions de « dominant, supérieur, arrogant ».
40. Celar, « ne pas trahir » (Levy, Suppl. Wört., I, 239). Jauzir, « réjouir, rendre, heureux » (Levy, ibid., IV, 251).
44. Ponhar : le contexte (notamment le v. 13) nous fait préférer le sens de « s’efforcer, se donner de la peine » à celui de « tarder, hésiter », qui n’est pas impossible (voy. Levy, Suppl. Wört., VI, 450). — Dans l’acception de « s’efforcer », ponhar admet plusieurs constructions : intransit. + en ou a et l’infinitif ; réfléchi + de ou a et l’infinitif ; intrans. + a, de ou en et un substantif, ou, plus souvent, un infinit. substantivé. — Trop a le sens de « beaucoup ». — T présente, la leçon puar (= pojar, pujar) ; il faudrait alors comprendre : « bien qu’Amour m’ait fait faire un choix trop élevé pour moi. » |