1. Pour les rimes-refrain plazen et val (v. 10), voy. la note à V, 3.
2. Leus, « facile », se construit, comme tous les adjectifs, avec les prépositions a ou per et l’infinitif ; on trouve les deux constructions dans les vers suivants de Bernard de la Fon :
Leu chansonet’ ad entendre
ab leu sonet volgra far,
co[i]ndet’e leu per aprendre
e plan’ e leu per cantar.
(Mahn, Werke, III, 338).
3-4. Sotilmen, « subtilement », s’oppose à leus du v. 2. — Devons-nous prendre ces vers au pied de la lettre et admettre que les pièces les plus compliquées de Ricas Novas sont les premières en date ?
34. Nous ne saisissons pas bien le sens de al convinen ; serait-ce : « à l’accord (de mes paroles et de mes actes ) » ?
41-48. Il est surprenant que Ricas Novas, après avoir parlé de sa dame à la troisième personne (degnes, v. 41 ; l’auses, v. 42), s’adresse directement à elle aux vv. 46 (degras = degratz) et 47 (vos).
45. La correction de dera en deras (= deratz) nous a paru s’imposer.
48. Le manuscrit porte mon greu dolor ; il s’agit d’un italianisme, car le ms. T a été copié dans le nord de la Vénétie ; cf. la note à XVI, 34.
51. Pour l’idée, cf. V, 22.
55-56. Pecatç signifie « dommage », sens également attesté en ancien français et en ancien espagnol, et encore vivant dans les dialectes du Midi de la France (pecat), en italien (peccato) et en roumain (păcat) ; voy. A. Jeanroy-Salverda de Grave, Uc de Saint-Circ, note à III, 2.
57-58. Pour l’idée, cf. VII, 11-13. |