3-4. obezir a tota s’onor, voy. note à VII, v. 40.
11. Les leçons D, M, R permettent, je crois, de rétablir la leçon originelle qui aura été corrompue par les autres mss. en vue d’obtenir se iauzir.
23. Pour ce vers en général, le classement des mss. est : CEf d’un côté, DHPSMR de l’autre. Pour un détail de ce vers, nous voyons DHPS sos danz ; CEf, M mos dans ; R sos mal. Il était, en effet, plus compréhensible que le troubadour eût parlé de son dommage (mos dans, sos mal[s]) que d’un dommage quelconque de l’amor ou plutôt de la dame (sos dans) ; c’est pourquoi la source de CEf et (avec ou sans contamination) M ont corrigé : mos dans, et R sos mals. La leçon juste, assurée par le classement général pour ce vers, est sos dans qui n’a pas cependant ici sa signification usuelle « dommage, détriment », mais une signification dérivée « désavantage, faute », dont une évolution serait attestée dans Levy, S.-W., II, p. 5, art. dan, n. 2 « Sünde » : Qu’ieu fos mundatz de tot(z) dan.
33-4. Une citation erronée de ces vers par F. Torraca, Studj su la lirica italiana del Ducento, p. 314, a été déjà rectifiée par Jeanroy dans Ann. du Midi, XV, 1903, p. 220. |