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Dumitrescu, Maria. Poésies du troubadour Aimeric de Belenoi. Paris: Société des Anciens Textes Français, 1935.

009,007- Aimeric de Belenoi

5. Que la humilhs parvensa. Les manuscrits ne s'accordent pas sur le début de ce vers. Il est évident qu'un hiatus aussi fort que la humilhs avait frappé les copistes : la plupart ont essayé d'y remédier, chacun à sa manière : dans DE(T), on a introduit franca du vers suivant ; dans HMc on a ajouté si au début du vers, dans AB, per. Pour le sens, cependant, la meilleure variante est toujours que. Peut-être faudrait-il adopter per que de AB (pour éviter ainsi l'hiatus) ; mais c'est une variante tout à fait isolée.
 
7. De lieis. Sur l'emploi du pronom personnel au lieu du possessif, cf. Diez, III 3, p. 63.
 
16. plivensa. Raynouard, Lexique, IV, 573, plevensa, citant ce vers, traduit « mais en cela j'en ai garantie » ; mais le sens de plivensa est ici « confiance » : cf. Levy, S. W., VI, 389, plevensa, 2.
 
18. luec. Souvent, dans la poésie provençale, les adverbes lay, alhors, ou le substantif loc sont employés pour désigner une personne : cf. Stimmmg, B. von Born 3, p. 202, note à 33, 13, et Bertoni, Trovatori minori di Genova, p. 67, note à II, 22.
 
27-28. Sur cette image, cf. note à I, 16.
 
29. alhors. Cf. ci-dessus, la note 18.
 
35. conoissensa : « perspicacité », ou « clémence » ? Le premier sens nous semble préférable.
 
39. mey. Ce n'est pas ici un trait dialectal que la diphtongaison de eˌ: des formes analogues se rencontrent dans la langue commune des troubadours, où elles ont été introduites, sans doute, pour les exigences de la rime : cf. Liennig, Die Grammatik der provenzalischen Leys d'Amors verglichen mit der Sprache der Troubadours, I de Dissert Breslau, 1890, p. 8, Stimming, B. von Born 3, p. 157, note à 3, 8, et Appel, B. von Ventadorn, p. CXXVIII-CXXIX.
 
40. m'en recrey. Raynouard, Lexique, V, 57, recreire, citant notre passage, traduit les derniers mots par « je m'en décourage » ; mais le sens semble être « se désister », « renoncer ».
 
51. N'Aimo. C'est probablement le comte Aimon de Savoie, fils de Thomas Ier de Savoie et de Marguerite de Genevois. Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie 2, Turin, 1778, t. I, p. 255, fait d'Aimon le quatrième fils de Thomas Ier et de Marguerite de Faucigny, sa deuxième femme ; mais Thomas Ier n'eut qu'une seule femme, Marguerite de Genevois : cf. Stroński, Elias de Barjols, p. 86-87, et Bertoni, Rassegna bibliografica, p. 148, n. 47 (dans Giornale storico, XXXVIII, 1901, p. 140ss.). Selon Guichenon, Aimon mourut, sans être marié, en 1242. Aimeric le nomme une seconde fois, dans une pièce (n. XIX, Gr. 392, 26), dont la première tornada est consacrée à la comtesse de Provence, Béatrice, sa sœur. Cf. Schultz-Gora, Le epistole del trovadore Rambaldo di Vaqueiras al marchese Bonifazio I di Monferrato (trad. par G. del Noce), Florence, 1898 (Biblioteca critica della letteratura italiana, numéros 23-24), p. 23 ; Bertoni, Trovatori d'Italia, Modène, 1915, p. 7.
 
55-58. Cette seconde tornada, conservée seulement par IKPS (ce qui équivaut à 2 manuscrits) a bien l'air d'être apocryphe : comment expliquer, après le prés. subj. esplei, du v. 54, l'imparf. subj. fezes, du v. 55 ?

 

 

 

 

 

 

 

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